Algérie

Le Camra dénonce une "manoeuvre malsaine" du gouvernement



La journée de travail qui a réuni, avanthier, les représentants nationaux et les membres de la commission intersectorielle s'est achevée sans que les deux parties ne parviennent à aucune avancée significative. La commission chargée par le ministère de la Santé d'étudier les doléances des médecins résidents a fait plusieurs propositions qui ont toutes été rejetées par les délégués nationaux du Collectif autonome des médecins résidents algériens (Camra).La journée de travail qui a réuni, avanthier, les représentants nationaux et les membres de la commission intersectorielle s'est achevée sans que les deux parties ne parviennent à aucune avancée significative. La commission chargée par le ministère de la Santé d'étudier les doléances des médecins résidents a fait plusieurs propositions qui ont toutes été rejetées par les délégués nationaux du Collectif autonome des médecins résidents algériens (Camra).
Parmi les propositions, l'annulation du service civil pour 18 des 38 spécialités qui étaient jusqu'ici concernées. Une proposition qui, pour le docteur Taileb Mohamed, membre du bureau national du Camra, représente une "tentative de division" des médecins résidents grévistes depuis plus de trois mois. L'interprétation qu'ont faite les résidents de ce qu'ils ont qualifié de "manoeuvre malsaine", est que le ministère espère, par cette mesure, que les résidents des 18 spécialités qui ne seront plus concernés par le service civil reprennent le travail.
Une éventualité largement écartée par les résidents. Pour le docteur Taileb, "la grève va se poursuivre et les résidents ne céderont pas aux tentatives d'intimidation". Le membre du bureau national du Camra a également dénoncé le "chantage moral" qui leur est fait par le ministre de la Santé qui les a appelés à "assumer leurs responsabilités face aux patients". La commission a également proposé l'octroi d'une prime d'installation pour les spécialistes du service civil, celleci sera de 20.000 dinars pour ceux qui seront affectés dans les 4 wilayas du Grand- Sud. Une mesure insuffisante selon le Camra.
Quant aux autres propositions formulées par la commission intersectorielle, "la plupart sont des droits déjà acquis et garantis par la loi, ils nous donnent des droits, puis nous les retirent et nous les redonnent par la suite, pour faire croire à l'opinion publique qu'ils ont cédé", a dénoncé le docteur Taileb. La commission intersectorielle a, en outre, confirmé le caractère non négociable des points concernant le caractère obligatoire du service civil et le statut du résident.
L'absence d'un représentant du ministère de la Défense pendant les discussions a également irrité les représentants des médecins résidents. Leur exclusion de l'exemption du service national des citoyens de plus de 30 ans étant une de leurs principales revendications et un des éléments déclencheurs de leur grève. Dans un communiqué du Camra, paru dans la soirée d'avant-hier, les résidents dressent un constat amer de cette énième journée de négociations infructueuse : "En conclusion aucune mesure incitative, aucun changement dans la forme actuelle du service civil avec, de surcroît, la demande du comité de geler la grève afin de poursuivre le dialogue".
Parmi les propositions, l'annulation du service civil pour 18 des 38 spécialités qui étaient jusqu'ici concernées. Une proposition qui, pour le docteur Taileb Mohamed, membre du bureau national du Camra, représente une "tentative de division" des médecins résidents grévistes depuis plus de trois mois. L'interprétation qu'ont faite les résidents de ce qu'ils ont qualifié de "manoeuvre malsaine", est que le ministère espère, par cette mesure, que les résidents des 18 spécialités qui ne seront plus concernés par le service civil reprennent le travail.
Une éventualité largement écartée par les résidents. Pour le docteur Taileb, "la grève va se poursuivre et les résidents ne céderont pas aux tentatives d'intimidation". Le membre du bureau national du Camra a également dénoncé le "chantage moral" qui leur est fait par le ministre de la Santé qui les a appelés à "assumer leurs responsabilités face aux patients". La commission a également proposé l'octroi d'une prime d'installation pour les spécialistes du service civil, celleci sera de 20.000 dinars pour ceux qui seront affectés dans les 4 wilayas du Grand- Sud. Une mesure insuffisante selon le Camra.
Quant aux autres propositions formulées par la commission intersectorielle, "la plupart sont des droits déjà acquis et garantis par la loi, ils nous donnent des droits, puis nous les retirent et nous les redonnent par la suite, pour faire croire à l'opinion publique qu'ils ont cédé", a dénoncé le docteur Taileb. La commission intersectorielle a, en outre, confirmé le caractère non négociable des points concernant le caractère obligatoire du service civil et le statut du résident.
L'absence d'un représentant du ministère de la Défense pendant les discussions a également irrité les représentants des médecins résidents. Leur exclusion de l'exemption du service national des citoyens de plus de 30 ans étant une de leurs principales revendications et un des éléments déclencheurs de leur grève. Dans un communiqué du Camra, paru dans la soirée d'avant-hier, les résidents dressent un constat amer de cette énième journée de négociations infructueuse : "En conclusion aucune mesure incitative, aucun changement dans la forme actuelle du service civil avec, de surcroît, la demande du comité de geler la grève afin de poursuivre le dialogue".


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