Le camp de concentration de Djenien Bourezg est un autre lieu historique de la région de Ain Sefra. Il fait partie des camps crées dans les répressions qui précédèrent la deuxième guerre mondiale. Tout ce qui pouvait gêner le rêve des Franco, des Hitler des Mussolini et des vichyste étaient internés dans ce camp. Les prisonniers étaient des communistes français et algériens, des catégories pourchassées depuis novembre 1938 : communistes français et autochtones, nationalistes algériens, républicains espagnols, anciens des Brigades internationales, Allemands, Autrichiens, des indésirables. Beaucoup y laissèrent leur vie pour « mauvais traitement et des retards d’hospitalisation ». Il y a plusieurs livres et documents sur le camp de Djenien Bourezg parmi eux "BERKANI - L'HISTOIRE DE DJENIEN BOUREZG UN AN DE CAMP DE CONCENTRATION DEUX ANS DE CENTRE DISCIPLINAIRE EN 80 PAGES". Malek Haddad célèbre dans les colonnes de la presse du parti le militant Kaddour Belkaïm (1911-1940), mort en détention à Djenien Bourezg, dans les geôles pétainistes, – « Abominable provocation nazie. Le scandaleux verdict des assassins de Djenien-Bou-Rezg », tract du Secours populaire algérien.
Rochild inculpé par le Préfet, comme "individu dangereux pour la défense nationale" et interné Djenien-Bou-Rezg. Khelifati, l’un des plus anciens militants du P.P.A. Dans les années 40, le régime de Vichy l’avait fait interner à Djenien Bou-Rezg, dans le sud oranais, Le docteur Chaouat, d'origine juive, avait été déporté à Djenien-Bou-Rezg où il devait décéder six mois avant le débarquement. Près de 200 communistes étaient au Sud Algérien en 1940. Certains vont y laisser leur vie, comme E. Augustin, candidat au Parti Communiste Tarnais aux élections de 1936, mort le 16 septembre 1941 à Bossuet. L’ordre était donné aux gardiens de tirer sur ceux qui tentaient de fuir et plusieurs périrent de cette façon. A Ain Sefra on se souvient d’un constantinois.
Parmi les nationalistes algériens qui étaient à Djenien Bou Rezg il y avait CHadly Elmekki, Ammar OUzegane, l’un d’eux KOUCHE YOUNES est revenu avec ses enfants en 1983 pour leur montrer le camp de djneien, il était très bien accueilli par les gars de Ain Sefra.
En avril 1943, les détenus étaient libères et les militants du PPA de Ain Sefra étaient au courant le train devaient passer à 9 h du matin, 14 militants du PPA de Ain Sefra, dont la cellule était fondée deux années auparavant se sont rassemblés a la gare prés de l’ancienne barrière a coté du terrain de tennis, et à l’arrêt du train il se sont mis au garde a vous et entonnèrent la chanson suivante :
Ya rassouli lahi hal youdika aaana
Ikhouatoun fi lahi lil islami koumna
Naasifou aana ghourourou enaoumi aaana ..etc....
(un chant révolutionnaire qui appelle au réveil de la nation)
Ils avaient également cotisé une bonne somme d’argent que Taleb Mohammed Chami était chargé de remettre à Chadly Elmekki qui les lui remit.
Hammou Abdeldjebbar était infirmier à l’hôpital de Ain Sefra et profitait de l’occasion chaque fois qu’on emmenait les détenus de djneien pour des soins, il profitait, avec l’aide de gardiens pour organiser de véritables réunions politiques avec les membres du PPA de Ain Sefra. Il y avait des fois la gassaa taam mais pas très bien garni parce que c’était aaam el boun. Aaaa elherira.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 24/01/2012
Posté par : patrimoinealgerie
Ecrit par : M.chami
Source : Source : forum d'Ain Séfra