Plus de 40.000 nouveaux cas e cancer sont diagnostiqués chaque année en Algérie. Parmi les personnes atteintes figurent quelque 1.000 enfants.Plus de 40.000 nouveaux cas e cancer sont diagnostiqués chaque année en Algérie. Parmi les personnes atteintes figurent quelque 1.000 enfants.
Si en matière de chimiothérapie les malades ne rencontrent pas de très sérieux problèmes, il est à noter et à relever qu'il en va tout autrement lorsqu'il leur faut obtenir un rendez-vous auprès des services de radiothérapie des hôpitaux. Le Centre-Pierre-et-Marie-Curie (CPMC) d'Alger, est un hôpital à part entière, même s'il est adossé au CHU Mustapha- Pacha.
Il dispose de plusieurs services dont un service de chirurgie, un service d'oncologie médicale et un service de radiothérapie. Dans ce dernier, les délais d'attente avant le début du traitement par radiothérapie peut être long, il est de 6 à 8 semaines pour certains cas mais peut aller jusqu'à 5 mois pour d'autres. Les raisons de ces longs délais sont multiples, dont la principale est la nature même de la radiothérapie.
Pour espérer venir à bout d'une tumeur maligne, le médecin radiothérapeute administre plusieurs séances de rayons à son patient, le nombre de celles-ci peut aller jusqu'à 33 pour un cancer du sein par exemple. Les séances sont quotidiennes, c'est-à-dire qu'une malade atteinte du cancer du sein, occupera, pendant 33 jours, un des appareils du centre pendant 10 minutes au moins, ce qui limite grandement le nombre de patients qui peuvent être traités quotidiennement par le même appareil. L'obligation d'observer une pause pendant le week-end pour respecter les recommandationsinternationales et permettre au patient de se reposer et reprendre desforces, rallongent encore plus la durée de traitement d'un patient, et diminue la capacité de traitement du service.
Autre facteur qui ralentit la cadence des soins, les opérations d'entretien indispensablespour maintenir les appareils en état de marche. Même si les appareils dont dispose le CPMC sont d'une technologie très récente et d'une haute technicité, ils ne connaissent pas les longues périodes demise hors-service comme c'est le cas dans les autres hôpitaux. La pression que subit le centre et l'importancevitale des soins qu'il prodigue aux cancéreux font que les appareils sont réparés dans des délais record, quelques minutes à quelques heures lorsque la panne n'est pas grave et au maximum une semaine lorsque la panne nécessite le changement d'un composant de l'appareil,ce qui ne peut se faire qu'avec l'intervention du constructeur de l'appareil qui doit souvent venir de l'étranger.
Questionné sur sa maladie, un jeune garçon explique qu'il a fait l'objet d'un traitement, sept mois durant, et qu'après une apparente rémission, il a rechuté, six années après et suit un traitement avec le souhait de pouvoir guérir définitivement. Chez les femmes, le cancer le plus fréquemment observé est celui du sein, précisant que 13.000 nouveaux cas sont dépistés, chaque année. Une patiente a déclaré ne pas accepter son état.
"Je fuis ma maladie, je ne l'accepte pas, je ne veux pas savoir à quel stade elle en est. Même mon médecin ne m?en parle pas" dit-elle. Ses parents, indique-t-elle "l'amènent pour se faire traiter, puis la ramènent à la maison". Notons que les médicaments destinés au traitement du cancer sont disponibles et qu'en ce qui concerne les séances de chimiothérapie, il y a "une nette amélioration" par rapport au passé, reste que les malades "souffrent pour obtenir un rendez-vous". Si pour la présidente d'une association des malades de la wilaya de Béchar, Saliha,
"il n'y a pas de problème" pour ce qui a trait à la chirurgie et la chimiothérapie, il en va tout autrement pour la radiothérapie. "Les rendez-vous donnés aux malades sont éloignés, les contraignant à attendre entre 9 mois à une année pour se faire traiter", déplore-t-elle.
Si en matière de chimiothérapie les malades ne rencontrent pas de très sérieux problèmes, il est à noter et à relever qu'il en va tout autrement lorsqu'il leur faut obtenir un rendez-vous auprès des services de radiothérapie des hôpitaux. Le Centre-Pierre-et-Marie-Curie (CPMC) d'Alger, est un hôpital à part entière, même s'il est adossé au CHU Mustapha- Pacha.
Il dispose de plusieurs services dont un service de chirurgie, un service d'oncologie médicale et un service de radiothérapie. Dans ce dernier, les délais d'attente avant le début du traitement par radiothérapie peut être long, il est de 6 à 8 semaines pour certains cas mais peut aller jusqu'à 5 mois pour d'autres. Les raisons de ces longs délais sont multiples, dont la principale est la nature même de la radiothérapie.
Pour espérer venir à bout d'une tumeur maligne, le médecin radiothérapeute administre plusieurs séances de rayons à son patient, le nombre de celles-ci peut aller jusqu'à 33 pour un cancer du sein par exemple. Les séances sont quotidiennes, c'est-à-dire qu'une malade atteinte du cancer du sein, occupera, pendant 33 jours, un des appareils du centre pendant 10 minutes au moins, ce qui limite grandement le nombre de patients qui peuvent être traités quotidiennement par le même appareil. L'obligation d'observer une pause pendant le week-end pour respecter les recommandationsinternationales et permettre au patient de se reposer et reprendre desforces, rallongent encore plus la durée de traitement d'un patient, et diminue la capacité de traitement du service.
Autre facteur qui ralentit la cadence des soins, les opérations d'entretien indispensablespour maintenir les appareils en état de marche. Même si les appareils dont dispose le CPMC sont d'une technologie très récente et d'une haute technicité, ils ne connaissent pas les longues périodes demise hors-service comme c'est le cas dans les autres hôpitaux. La pression que subit le centre et l'importancevitale des soins qu'il prodigue aux cancéreux font que les appareils sont réparés dans des délais record, quelques minutes à quelques heures lorsque la panne n'est pas grave et au maximum une semaine lorsque la panne nécessite le changement d'un composant de l'appareil,ce qui ne peut se faire qu'avec l'intervention du constructeur de l'appareil qui doit souvent venir de l'étranger.
Questionné sur sa maladie, un jeune garçon explique qu'il a fait l'objet d'un traitement, sept mois durant, et qu'après une apparente rémission, il a rechuté, six années après et suit un traitement avec le souhait de pouvoir guérir définitivement. Chez les femmes, le cancer le plus fréquemment observé est celui du sein, précisant que 13.000 nouveaux cas sont dépistés, chaque année. Une patiente a déclaré ne pas accepter son état.
"Je fuis ma maladie, je ne l'accepte pas, je ne veux pas savoir à quel stade elle en est. Même mon médecin ne m?en parle pas" dit-elle. Ses parents, indique-t-elle "l'amènent pour se faire traiter, puis la ramènent à la maison". Notons que les médicaments destinés au traitement du cancer sont disponibles et qu'en ce qui concerne les séances de chimiothérapie, il y a "une nette amélioration" par rapport au passé, reste que les malades "souffrent pour obtenir un rendez-vous". Si pour la présidente d'une association des malades de la wilaya de Béchar, Saliha,
"il n'y a pas de problème" pour ce qui a trait à la chirurgie et la chimiothérapie, il en va tout autrement pour la radiothérapie. "Les rendez-vous donnés aux malades sont éloignés, les contraignant à attendre entre 9 mois à une année pour se faire traiter", déplore-t-elle.
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Posté Le : 05/02/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : RAHIMA RAHMOUNI
Source : www.lemidi-dz.com