Le calvaire des travailleurs du dépôt central d’explosifs

Dans une lettre adressée aux plus hautes autorités du pays, à leur tête le président de la République, les 59 travailleurs de l’unité dépôt central des explosifs de l’Entreprise des agrégats et sables (EAS) d’Oum El-Bouaghi, transférés depuis le 1er juillet 2008 à l’Office national des explosifs (Onex), tentent de sensibiliser les pouvoirs publics sur leur sort.
Selon la missive, une opération de transfert, qu’ils jugent arbitraire, a touché un total de 66 travailleurs, selon la recommandation n°4 du conseil de participation de l’État dans sa session du 10 mars dernier, stipulant le transfert de l’unité du dépôt central des explosifs de l’Entreprise agrégats et sables d’Oum El-Bouaghi vers l’Office national des explosifs.
Le transfert devrait concerner tous les actifs de l’entreprise, dont le volet social, soit l’ensemble de la relation de travail. Cependant, selon le document en question, le transfert n’a concerné que 59 travailleurs.  Les 7 autres employés qui n’ont pas été transférés sont accusés, dans la missive, de bénéficier de passe-droits. Une fois l’opération de transfert réalisée, l’entreprise mère (EAS) a entamé une opération de recrutement de cadres et de travailleurs retraités et sans qualifications, selon toujours les rédacteurs de la lettre, pour combler le déficit résultant du transfert.