Ces derniers jours, on peut observer une marée humaine de voyageurs à la place centrale de Baraki.
Cette dernière abrite la station urbaine provisoire, depuis juin 2008, date de démolition de près de 60 anciennes habitations, construites illégalement à l'ancienne station de bus, qui a été définitivement fermée pour envisager, par la direction des transports, la construction d'une nouvelle station «très moderne». Cependant, à ce jour elle est toujours à l'état embryonnaire. Seules une vingtaine de transporteurs privés tentent desservir la ligne. Sur plus de 80 000 habitants que compte la commune de Baraki, bon nombre de travailleurs, fonctionnaires et commerçants se déplacent chaque jour vers le centre-ville, où vers les différents services administratifs qui y sont encore concentrés, et ce, bien que Baraki abrite, depuis plusieurs années, le siège de la wilaya déléguée, qui supervise également les deux communes de Sidi Moussa et des Eucalyptus.
Une structure publique qui draine aujourd'hui un nombre de citoyens très important, ainsi que des opérateurs économiques en quête d'investissements, et ce dans le cadre d'une dynamique urbaine accélérée à partir de l'an 2007. Pour certains cadres de la circonscription administrative de Baraki, «une carte de transports a été toujours préconisée par les instances de la willaya d'Alger», car les demandes d'agrément de nouvelles lignes n'ont pas cessé d'accroître durant les cinq dernières années. Or, les insuffisances enregistrées dans ce domaine sont, pour leur part, énormes.
Telles l'augmentation des accidents de route survenus aux fourgons de transport collectif assurant les liaisons rurales et semi urbaines, la vétusté du parc de transport urbain exacerbant les dangers, notamment lors des intempéries. Dans ce sillage, on déplore au moins 5 morts depuis cette rentrée sociale.
Posté Le : 01/11/2011
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : E Yazid
Source : www.elwatan.com