Le calvaire des transports

Les habitants de Birtouta (25 km au sud de la capitale) continuent à subir le calvaire des transports lorsqu'il s'agit de rejoindre leurs lieux de travail ou d'études à Alger. Il n'y a qu'à voir ces longues files d'attente le matin, de 6 h 30 à 9h, en bordure de l'autoroute, en quête d'un bus improbable qui les mènerait à bon port, pour s'imprégner de la souffrance et de la douleur de ces citoyens, fatigués bien avant d'entamer leur journée. En effet, les 2 bus qui prennent le départ de Birtouta sont loin de pouvoir satisfaire une demande sans cesse croissante générée par l'accroissement démographique que connaît ce chef-lieu de wilaya déléguée qui est passé de 20 000 habitants à près de 50 000 en l'espace de quelques années. ' Les véhicules en provenance de Blida et de Boufarik arrivent à la station quasiment pleins, ne prenant en charge que quelques rares téméraires d'où sont exclues, presque naturellement, les personnes de sexe féminin. Il serait donc urgent que les autorités communales de Birtouta songent sérieusement à augmenter sensiblement le nombre d'opérateurs activant sur la ligne Birtouta-Alger. Il va du confort et du bien-être de leurs administrés.  >