Algérie

Le calvaire des habitants de la cité Amel



Le calvaire des habitants de la cité Amel
Le problème de transport des habitants de la cité Amel ne semble pas sur le point de voir son dénouement. En effet, seulement quatre véhicules déglingués, d'une dizaine de places assises chacun, font la navette entre le terminus, fixé à la sortie du quartier d'El Barki et cette cité qui, contrairement à son nom, ne laisse que peu de place à l'espoir de ses habitants. Au départ comme à l'arrivée, ces véhicules, dans un état déplorable, qui ne semblent n'avoir jamais été nettoyés à l'intérieur ni encore moins à l'extérieur, avec des sièges éclatés laissant apparaître leurs ressorts menaçants. Mais, faute de mieux, les passagers sont nombreux à se bousculer pour y accéder. Surtout aux heures de pointe où se rencontrent ouvriers, man'uvres, enseignantes, lycéens et écoliers. Chacun cherchant à rejoindre son domicile le plus rapidement possible, ce qui est somme toute légitime.BousculadesLe terminus d'El Barki, c'est un terrain vague qui est devenu un véritable lac boueux ces derniers jours de pluie, contraignant les usagers à attendre carrément sur la chaussée. Un endroit entièrement nu. Sous l'averse, il n'y a rien qui permette aux malheureux voyageurs de s'abriter. Ce qui expliquerait en partie la hâte des citoyens de se précipiter carrément au milieu de la route dès l'apparition de ce moyen de transport d'un autre âge, dont les conducteurs ne sont pas toujours en règle. Au départ de la cité Amel, il existe bel et bien un semblant de trottoir qui sert de quai aux voyageurs. On se bouscule un peu moins, certes, mais le véhicule ne démarre qu'une fois bondé. Un voyageur affirme qu'il lui arrive souvent de ne rien voir à l'extérieur durant le trajet, jusqu'à l'arrivée. Il suit l'itinéraire à la voix du receveur qui annonce les quelques arrêts où personne ne descend ou presque. Tout le monde va jusqu'au terminus d'El Barki, pour prendre un bus vers le centre-ville. Mais, si au départ de la cité Amel on se bouscule un peu moins, c'est la sécurité qui fait défaut. Plusieurs agressions sont signalées très tôt le matin ou à la tombée de la nuit. Des petits voyous guettent les jeunes filles surtout, pour les délester de leurs maigres biens. Les éléments de la gendarmerie nationale ont mis de nombreux malfrats hors d'état de nuire. Surpris au cours des patrouilles de routine ou interpellés suite aux plaintes des victimes.


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