Algérie

Le calvaire des étudiants



Le calvaire des étudiants
Des centaines d'étudiants sont laissés en rade vu l'énorme pression sur les moyens de transport ralliant la métropole constantinoise. L'exemple de la communauté estudiantine de Chelghoum Laïd et de Mila, à l'aller comme au retour, est saisissant. Les années passent et se ressemblent pour ces milliers d'étudiants qui, chaque semaine que Dieu fait, sont soumis à un véritable parcours du combattant, car trouver une place, en début ou à la fin de la semaine, sur les lignes Chelghoum Laïd-Constantine et Mila-Constantine (dans les deux sens s'entend) n'est pas une partie de plaisir. Se lever aux aurores pour dégoter une place dans les cars de passage en partance vers cette destination est un pis-aller, puisque nombreux sont les étudiants à pointer aux premières heures au niveau du relais des voyageurs, mais en vain. L'attente peut durer des heures et même les chauffeurs de taxis service, ravis de l'aubaine, se mettent à verser dans la surenchère en doublant le prix des places. Généralement, ce n'est que vers la mi-journée et au-delà, a-t-on constaté de visu, que l'étau se desserre sur cette catégorie de voyageurs livrée à elle-même et que le grand rush sur les moyens de locomotion vers la ville des Ponts diminue, mais non sans que les usagers n'en aient subi de sérieux désagréments et supporté les retombées pénalisantes. « A longueur d'année, c'est la même rengaine et les mêmes avatars. Nous passons 4 à 5 heures à poireauter au niveau des quais, voire à cavalcader derrière tout car ou minibus qui montre le bout du nez, mais sans succès.Il faut prendre son mal en patience, étant donné qu'en début de semaine, il y a une énorme pression sur le transport vers Constantine et vice versa », ont souligné de jeunes étudiantes questionnées sur la dégradation de la prestation sur cette navette. Cela dit, l'on passe sur les heurts, les scènes de bousculades récurrentes et les mouvements de foule désordonnés devant l'accès de l'autobus. Pragmatisme oblige, les étudiants (des deux sexes s'entend), alourdis de leurs sacs de voyage, vont jusqu'a se piétiner, mettant à rude contribution leurs coudes et épaules et se chamaillant à l'envi à l'embarquement. Ainsi donc, l'importante corporation estudiantine de ces deux grandes villes de la wilaya de Mila, abandonnée à son triste sort et supportant, en plus, les durs aléas climatiques, en été comme en hiver, en l'absence de gares routières remplissant le minimum de conditions, ne sait à quel saint se vouer. Plusieurs APC ont pris la louable initiative de contribuer à la prise en charge du transport universitaire, à travers la mobilisation et/ou le conventionnement de bus devant couvrir les navettes à forte tension. Un bon exemple à suivre. Alors !


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