Comment a-t-on pu, en effet, laisser construire un «tel immobilier» regroupant plus de 200 habitations, sans prévoir une route carrossable pour y accéder ' En effet, il n'existe qu'une petite route tortueuse et escarpée, laquelle se transforme, à la moindre petite averse, en chemin de croix, boueux, impraticable. L'on se demande d'ailleurs comment procéder pour évacuer un malade, ou pire, en cas d'incendie. Les habitants de ce lieu perdu sont confrontés, d'autre part, à un problème beaucoup plus grave: l'absence de réseau d'évacuation des eaux dans la cité. Ils ont dû recourir au système «D» pour le résoudre: ils ont installé un réseau de canalisations de fortune relié aux habitations, dont les conduites se jettent directement dans l'Oued Zied, en aval du quartier.
Une situation qui, du reste, peut poser un réel problème de santé si rien n'est entrepris, surtout avec le risque probable de cross-connexion ou d'apparition de maladies à transmission hydrique. Les bordiers de la cité Oued Zied déplorent, en outre, l'absence d'éclairage public, les montagnes de détritus et les eaux usées qui «garnissent» leur quotidien. En raison de toutes ces conditions de vie infernales, été comme hiver, ils lancent un appel pressant aux autorités en espérant que celles-ci mettront fin à leur calvaire et à celui de leurs enfants.  Â
Â
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 11/03/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : F. Raoui
Source : www.elwatan.com