Algérie

Le calvaire au quotidien



Le calvaire au quotidien
Le transport urbain des usagers en bus privés est devenu un réel calvaire au quotidien, au vu et au su de tout le monde.Les usagers du transport en commun souffrent le martyr pour arriver à la destination de leur choix, le premier indice de cette situation, c'est la surcharge (plus de passagers debout qu'assis), le second les arrêts prolongés mettant les gens à bout de nerf, le troisième et pour combler la panoplie, le langage de basse classe de certains receveurs, sans compter les bagarres, les vols, les insultes et autres comportements qui renseignent sur la disparition des valeurs morales dans la société algérienne. A titre indicatif, le parc du transport urbain privé de Tafourah à Alger, où les bus qui font le transport urbain et suburbain tardent à changer leur situation. La plupart de ces bus sont dans un état de vétusté avancé, ne répondant aucunement aux normes de confort et de sécurité exigées dans le monde. «C'est tout à fait normal que ces bus restent dans cet état. Leurs propriétaires n'ont pas les moyens de les entretenir, encore moins d'en acquérir de nouveaux. Et les tarifs appliqués ne permettent aucune amélioration», répliquent des chauffeurs de bus qui desservent la ligne Tafourah- Chéraga. De leur côté, les passagers se plaignent de l'insécurité et des comportements de certains chauffeurs. «Dans les bus à Alger, il n'y a ni le confort ni la sécurité, c'est l'anarchie totale», fulmine un habitué des transports urbains. En outre, en été, les journées s'annoncent très chaudes. Les citoyens qui doivent rejoindre leur lieu de travail pressent le pas pour éviter d'être pris dans les encombrements, très denses, pendant les heures de pointe. «Je pars de chez moi à 6h du matin pour arriver à 9h au travail. Le problème avec le bus c'est qu'on sait quand on part mais on ne sait pas quand on arrive. Les chauffeurs font ce qu'ils peuvent pour éviter les embouteillages. Ils sont obligés d'emprunter de petits détours alors qu'il faudrait des voies spéciales pour les bus», explique le passager. «Les nombreux arrêts obligatoires des bus ajoutés aux embouteillages rendent ce type de transport encore trop incertain et le trajet trop long». «Arriver à l'heure au travail en bus, c'est risqué», indique un autre passager. Pour y remédier, il est urgent de lancer des enquêtes de ménage, de définir les périmètres urbains et de délimiter les zones de circulation afin d'assurer une véritable organisation de tous les moyens de transport, à travers tout le pays. 368 proprétaires de bus et 300 chauffeurs de taxi sanctionné La direction des transports de la wilaya d'Alger a émis des sanctions contre 81 propriétaires de bus de transport urbain de voyageurs et de taxi en juin dernier, alors que le chiffre s'est élevé à 124 en juillet, pour divers motifs. Un bilan de la direction a indiqué que «la commission des sanctions administratives de la direction des transports de la wilaya d'Alger a puni les 205 propriétaires de bus de transport urbain et des chauffeurs de taxi suite à des procès-verbaux de la police qui a procédé au retrait des documents d'exploitation (carte violette) et du livret de places relatant les antécédents de chauffeurs de taxis, selon un membre de la commission. Le bilan ne fait cas d'aucune plainte déposée par les utilisateurs de ces moyens de transport même lorsque les infractions portent atteinte à la sécurité des voyageurs, selon cette même instance qui a tenu trois séances de travail la semaine dernière pour traiter une moyenne de 50 procès-verbaux concernant les infractions commises par les propriétaires de bus de transport urbain et par les chauffeurs de taxi. La commission applique des sanctions rigoureuses allant jusqu'à la mise en fourrière du véhicule durant 30 jours, a-t-on constaté lors de l'une des réunions de cette instance qui a entendu les mis en cause afin de s'expliquer sur les circonstances de ces infractions.


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