Les habitants de la cité des Eucalyptus, sise à la rampe Louni Arezki, dans la commune de Bab El Oued, ne comprennent plus la logique de l?OPGI qui leur réclame le paiement des charges sans bénéficier de prestations en retour. La cité vit dans un état d?abandon, de laisser-aller qui dure depuis une quinzaine d?années. Outrés, les locataires exigent un entretien des paliers, des escaliers en phase de délabrement. L?éclairage, fait défaut. Ils constatent une occupation illégale de certains espaces. Les vide-ordures ont disparu, les portes d?entrée également. Ils mettent l?accent sur la nécessité de remplacer les colonnes montantes pour les eaux uses. Quant aux espaces verts, mieux vaut ne pas en parler. Ils sont inexistants. Pis encore, des arbres centenaires rendent l?âme. Le bitume s?est détérioré et l?accès en voiture est ardu à cause des nids-de-poule. En bref, une déliquescence du caa re de vie, de l?environnement, du parc immobilier qui n?incite guère à l?optimisme. Une situation qui requiert une prise de conscience et une mobilisation pour juguler la dégradation ambiante. Les habitants de cette cité, jadis coquette et agréable, reprochent de manière véhémente à l?OPGI, une démission totale et pénalisante. Au moment où les pouvoirs publics veulent, semble-t-il, remédier aux maux dont souffre la ville d?Alger. Outre cela, les locataires, placés devant le fait accompli tentent de se prendre en charge avec les moyens du bord et riposter face à la carence avérée de l?OPGI. L?écoulement des eaux usées en différents endroits de la cité empeste l?atmosphère et fait souffrir les riverains. Et il n?y là nulle exagération. Ce sont autant de requêtes, de doléances et d?aspirations légitimes exprimées par des locataires qui n?en peuvent plus de subir un calvaire dont ils n?ont que faire. Il demeurent tout de même confiants en une salutaire prise en charge de leurs problèmes. Ils espèrent voir s?améliorer leur condition de vie. Les pouvoirs publics ont une série d?obligations, de devoirs à honorer vis-à-vis de la population. La fuite devant les responsabilités dure, engendrant moult déficiences sérieuses. La cité en pâtit cruellement. Le paiement des charges doit nécessairement contribuer à assainir la situation. C?est un préalable aveuglant de logique et de bon sens.
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Posté Le : 09/07/2005
Posté par : sofiane
Ecrit par : Mohamed B.
Source : www.elwatan.com