Dix-neuf Américains sont dans le collimateur de la justice. Le Congrès menace de revoir l'aide de Washington. Malgré la visite du sénateur américain John McCain au Caire et les déclarations apaisantes de militaires égyptiens, les relations diplomatiques entre les deux pays ont rarement été aussi exécrables.On voit mal ce qui pourrait faire retomber la polémique, alors que le procès de 43 employés de diverses ONG s'ouvre ce dimanche. Egyptiens et étrangers (interdits de sortir du territoire) sont accusés de travailler illégalement en Egypte et de recevoir des fonds étrangers. Parmi eux, figurent 19 Américains employés par Freedom House ainsi que l'International Republican Institute (IRI) et le National Democratic Institut (NDI), deux organisations prodémocratiques liées aux Partis républicain et démocrate. La fondation allemande Konrad Adenauer est également visée. «Ce n'est pas une affaire juridique mais politique» «Nous avons demandé un permis en 2005, lors de notre implantation dans le pays. Nous ne l'avons jamais obtenu», précise Les Campbell, responsable des activités du NDI au Moyen-Orient. Sous Moubarak, la plupart des ONG étrangères n'avaient d'autre choix pour travailler en Egypte que de le faire sans autorisation. Les autorités égyptiennes fermaient les yeux, mais usaient régulièrement de cette ambiguïté pour faire cesser leurs activités. «Ce n'est pas une affaire juridique mais politique. Des personnes influentes du régime de Moubarak sont aux manettes.
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Posté Le : 25/02/2012
Posté par : archives
Ecrit par : R I
Source : www.lnr-dz.com