Algérie

Le Caire abrite la quatrième réunion des pays voisins



Le Caire abrite la quatrième réunion des pays voisins
Il sera également procédé à « un examen approfondi des voies susceptibles d'aider les différents acteurs politiques libyens qui rejettent le terrorisme et ayant opté pour le dialogue comme seul moyen de sortie de crise, à aller de l'avant dans la quête d'un règlement définitif garantissant l'unité du pays et du peuple libyen ». Les ministres des pays concernés se pencheront, par ailleurs, sur « les rapports des commissions sécuritaire et politique instituées suite à une proposition algérienne, lors de la troisième réunion ministérielle des pays voisins de la Libye qui a eu lieu à Hammamet (Tunisie), les 13 et 14 juillet dernier », a ajouté la même source. Face aux risques de déstabilisation régionale, les pays voisins décrètent la mobilisation jamais démentie pour prévenir du chaos destructeur et prêter main forte aux institutions libyennes de transition chargées de veiller au lancement du processus démocratique. Cette préoccupation est d'autant plus légitime que les nouvelles du front ne sont guère réjouissantes. En Libye, la guerre des positions entre islamistes et nationalistes continue de faire rage. Le groupe armé « Fajr Libya » a annoncé, samedi, avoir pris le contrôle de l'aéroport international de Tripoli à l'issue de dix jours de violents combats avec des miliciens rivaux de Zenten. Cette coalition de milices islamistes, venant essentiellement de Misrata, a peu après retiré sa confiance au Parlement récemment élu et au gouvernement provisoire, tout en invitant le Conseil général national (CGN) à reprendre ses activités pour « défendre la souveraineté » du pays. L'Assemblée sortante, qui était dominée par les islamistes, a, tout de suite convoqué ses membres à se réunir d'urgence à Tripoli, mais sans fixer de date. S'il siège, le CGN ferait de la Libye un pays avec deux Assemblées se disputant le pouvoir législatif. Le Parlement élu le 25 juin dernier a réagi, dans la nuit de samedi à dimanche, en qualifiant de « terroristes » les membres de ce groupe ainsi qu'Ansar Asharia qui contrôle 80% de la ville de Benghazi. « Ces deux groupes sont une cible légitime pour l'armée nationale, que nous soutenons avec force pour qu'elle continue sa guerre jusqu'à les contraindre à cesser les tueries et à remettre leurs armes », a ajouté, dans un communiqué, cette instance législative qui, pour des raisons de sécurité, siège à Tobrouk (1.600 km à l'est de la capitale). Les islamistes reprochent à cette Assemblée d'avoir appelé le 13 août à une intervention étrangère pour protéger les civils.




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