Algérie

Le café pédagogique ouvre une réflexion sur l'école



La troisième édition du café pédagogique de Béjaïa initiée par l'association de journalistes et Tira éditions, poursuit son long cycle de débats sur l'école invitant cette fois-ci le conseiller de Mme la ministre, le professeur Farid Benramdane à une conférence intitulée : L'école algérienne enjeux de qualité et horizon 2030. Quelles directions.Après donc Mrs Tessa et Dourari, les nombreux invités du café pédagogique de Béjaïa dont le directeur de l'éducation de la wilaya, son secrétaire général nombreux inspecteurs de l'éducation, des enseignants... ont longuement écouté le professeur dans sa réflexion sur l'école, mais qui en somme relève de toute une stratégie adoptée depuis 2014 par la tutelle en vue d'une refonte de l'école qui reste un espace autonome sur le long processus qui à l'échéance 2030 transformera celle-ci radicalement. La mise en ?uvre du cadre stratégique qui ambitionne de recadrer l'éducation dans le temps spacio-éducatif, qui restituera à l'école tout son espace de production et de reproduction de la science. des leviers dira-t-il sont en place en vue de cette refonte pédagogique renforcée par l'introduction du dispositif manquant s'appuyant sur la triptyque dont les évaluations en sont : la science, les mathématiques et la lecture. L'amélioration de la qualité vise également des appuis qu'elle ne peut trouver qu'à travers l'histoire de ce pays vieux de deux mille ans et toute son algérianité. Pour cela des modifications s'imposent et qui consistent dira -t- il aussi à introduire les auteurs algériens qui n'étaient présents dans les manuels que dans la proportion de 3 %, qui aujourd'hui ont la part du lion avec 80 % et 8 pour des auteurs connus. En plus du niveau, l'orateur a également évoqué le temps de scolarisation qui n'est que de 24 semaines et qu'il y a lieu de relever à plus de 40 semaines comme cela se fait partout ailleurs. En termes de scolarisation des 3 % de l'indépendance dont 0,03 pour la gente féminine, nous en sommes à 98 % avec l'équivalent de 9,4 millions d'élèves, mais en termes de réussite nous sommes encore très loin des standards. Celle-ci se planifie insistera- t- il sur tout le long processus de l'éducation et à partir de ces mêmes standards. L'élève qui n'a pas de niveau universitaire doit y retourner aux bancs. La refonte pédagogique et les enjeux de la qualité doivent s'appuyer aussi bien sur des mécanismes et être accompagnés dira -t- il, par une gouvernance, le professionnalisme, de la technicité et des concepts qui permettent le passage du fonctionnel à l'opérationnel. En plus du défi de la qualité et de ses performances avérées puisées des règles, l'école algérienne au caractère public qui doit le demeurer a également l'autre défi de la numérisation qui est en ce moment à l'ordre du marché de l'école très convoité mondialement. Il ne manquera pas de saluer les efforts fournis par l'Office de l'enseignement à distance dont les performances sont a féliciter dira- t- il. A une question d'un citoyen sur l'enseignement inclusif, il répondra que pour l'heure nous disposons d'un enseignement général, nous n'avons pour l'heure ni le professionnalisme, ni les outils pour y faire face, mais nous y travaillons pour y être plus présents à l'avenir. En attendant beaucoup reste à faire pour que les personnes à besoins spécifiques trouvent place dans les écoles et s'adaptent aux programmes, mais faut- il qu'on y aménage déjà les espaces d'accès.


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