Algérie

Le café littéraire de Sétif rend hommage à Assia Djebar



Le café littéraire de Sétif rend hommage à Assia Djebar
Le café littéraire de la maison de la culture Houari Boumediene de Sétif organise le 9 avril 2015 à partir de 10h00 une conférence en hommage à Assia Djebar, une écrivaine algérienne décédée le 6 février dernier.La conférence sera animée par Afifa Berahi et Ahmed Bejaoui, professeurs des universités avec deux présentations intitulées « Assia Djebar, la voix des muettes » et « Assia Djebar et le cinéma : quand le verbe devenait action ».A 14h30, une projection du film « Nouba des femmes du mont Chenoua » de Assia Djebar est prévue à la grande salle de la maison de la culture.




Algériens, Algériennes, Vous devez savoir et être fiers que le jeu de lettres et de stratégie "LE PHENIX", une invention algérienne remarquée par de nombreux commentaires de presse, des séquences télévisées à TF1, Arte, Canal J, RTL, France 2 avec Patrick Sébastien dans une émission consacrée à des inventions, une médaille de bronze au Concours Lépine de Paris, une médaille d'argent au Salon international des Inventions de Genève, EST (maintenant) LE MEILLEUR JEU DE LETTRES EXISTANT AU MONDE parce qu'il y a introduit une formule révolutionnaire en la "BATAILLE DE MOTS" qui fait intensément appel aux facultés intellectuelles pour les entretenir, les éduquer et de les développer. "LE PHENIX", protégé à l'Institut National de la Propriété Industrielle de Paris a été honteusement contrefait sous le vocable TAKEMO en France (voir suite de l'affaire au www.lephenix.dz) Il est non moins honteux pour les autorités concernées en Algérie de ne lui avoir pas assuré la promotion et la vulgarisation qu'il mérite dans sa version française et sa version arabe "EL-ANKA" comme support éducatif, culturel et de loisir à l'échelle nationale. Il est scandaleux et outrageusement révoltant que ces mêmes autorités n'aient daigné levé le petit doit pour défendre cette invention algérienne carrément spoliée par des juges racistes français à la base d'une discrimination ouverte protégeant le faussaire pourtant inculpé par le juge d'instruction au motif de contrefaçon d'une oeuvre de l'esprit protégée à l'appui de l'expertise qui le confond avec preuves. Ici, je dénonce le Ministère de la Jeunesse pour demeurer sourd à mon appel lui suggérant d'immobiliser 5 millions de jeunes autour du "PHENIX-EL-ANKA" pour des tournois inter-quartiers, inter-villes et inter-wilayates pour un tournoi annuel national groupant les finalistes dans les deux langues en attendant la version tamaghist du jeu. C'est honteux et scandaleux! Où va l'Algérie ? APPEL A SOLIDARITE www.lephenix.dz Le jeu de lettres et de stratégie “LE PHENIX” est une invention algérienne avec des impacts à la culture, à l’éducation et aux loisirs à l’échelle internationale parce qu’adaptable à différentes langues écrites dans le monde. S’activant dans le domaine des mots croisés, il y a introduit une innovation majeure en la “BATAILLE DE MOTS” qui a créé de nouvelles dispositions de l’esprit qui font intensément appel à l’imagination, à la mémoire et au jugement pour les entretenir, les éduquer et les développer. Engagé dans neuf (9) salons spécialisés internationaux en France et en Suisse, l’attention s’est focalisée sur le “PHENIX” par de nombreux commentaires de presse, des séquences télévisées, par les analyses de ludologues (spécialistes dans les jeux de société), de psychologues, d’éducateurs et l’accueil enthousiaste que lui a réservé le grand public, lui valant une médaille de bronze au Concours Lépine de Paris et une médaille d’argent au Salon international des Inventions de Genève. Conscient de l’importance de sa découverte, le créateur du “PHENIX” a pris soin de le protéger dans différents pays dont la France au niveau de l’Institut national de la Propriété industrielle - INPI - de Paris. Cependant, malgré cette précaution son jeu a été contrefait, 9 ans après, par un amateur de gloriole et d’imposture claironnant urbi et orbi qu’il est l’inventeur d’une formule qui a révolutionné les jeux de société en prenant à son compte toutes les nouveautés du “PHENIX” qu’il a “inoculées” à son TAKEMO lequel s’est vu attribuer illégalement la médaille de l’AS d’OR au Festival international des Jeux de Cannes, réduisant “LE PHENIX” à une copie du TAKEMO aux yeux des spécialistes des jeux en France et même ailleurs. Plainte est déposée contre Mr Yves Lesclavec près le tribunal de grande instance de Paris lequel désigne un expert pour voir clair dans l’affaire. Après audition des intéressés et examen des documents en relation, l’expert établit son rapport à l’attention du tribunal dans lequel il souligne que le TAKEMO est largement inspiré du “PHENIX” et suggère l’application des lois enfreignant la protection de la propriété intellectuelle. Sur quoi, se référant aux charges suffisantes, le juge d’instruction inculpe officiellement Mr Yves Lesclavec de contrefaçon d’une oeuvre de l’esprit protégée en violation des lois L 112-1 et suivants, et L 335-2 du Code de la Propriété intellectuelle (voir documents dans le site : www.lephenix.dz). C’est à ce stade de l’affaire que feu Mtre Mourad OUSSEDIK, chargé par l’intéressé de défendre ses intérêts à Paris, et par voie de conséquence, indirectement les intérêts moraux et économiques de l’Algérie, sans doute puisant sa certitude dans le respect des lois et des droits codifiés dans l’Etat de droit conclut que l’affaire est gagnée et qu’il n'était plus que question de jours pour se satisfaire des décisions de la justice. Cependant, lui désabusé et le créateur du “PHENIX” démoralisé au plus profond de son être, n’avaient pas compté avec la pratique discriminatoire de juges retors qui s’étaient donnés le mot dans les jugements prononcés en première instance, en appel et à la cassation pour le débouter de ses droits explicitement détaillés dans les textes, faisant l’affront à l’Etat de droit et aux droits de l’homme. Même sa requête adressée à la Cour européenne des Droits de l’Homme avec les preuves du déni de justice dont il est victime a été scandaleusement rejetée en application de l’article 35 § 4 de la Convention comme “manifestement mal fondée ou abusive”!. Il ressort que les juges qui ont trempé dans cette affaire avec le souci d’éviter au plagiaire, pris la main dans le sac, d’avoir à payer le juste prix de sa malversation au détriment du droit et lui permettre de tirer gloire et profit d’une invention qui n’est pas la sienne, ces mêmes juges ont été irrespectueux à l’égard des droits du plaignant, et plus grave à l’égard de l’Algérie en lui faisant perdre une opportunité de se faire valoir au plan culturel à l’échelle mondiale, perpétuant ainsi l’esprit colonial comme si leur verdict allait demeurer sans réaction alors que des entreprises françaises sont en quête de contrats mirobolants avec l’Algérie indépendante. C’est un hold-up qui répulse la mojorité des Français au nom desquels cette “justice” a été rendue et qui appelle à une réparation pécuniaire et morale pour éviter que l’affaire ne se transforme en point d'abcès permanent dans les saines relations politiques entre les deux pays. Dans l’intérêt de l’Algérie et de son image de marque, dans l’intérêt des bonnes relations entre l’Algérie et la France prière d’exprimer votre solidarité pour dénoncer ce qui précède : par envois au mail jeulephenix@yahoo.fr, En vous remerciant. Abdallah CHABANI MESSAGES Indépendamment de leurs sensibilités politiques, les opinions exprimées ici sur l’affaire n’ont de commun que la défense de la justice et des intérêts de l’Algérie. C’est dans cet esprit que l’auteur du jeu, dans l’impossibilité de joindre d’autres personnalités marquantes algériennes, s’en excuse sans pour autant douter de leur engagement moral guidant la finalité de sa démarche. “Cher Abdellah, Salam Nous sommes solidaires avec vous dans cette arnaque indigne que subi un inventeur Algérien. Veuillez recevoir les marques de notre soutien indéfectible de la part de notre Association d'Astronomie et de moi même. Nous dénonçons avec la plus grande énergie cette injustice et espérons bien que justice sera rendue” Prof.J.MIMOUNI President Association Sirius d'Astronomie Vice Président de l'Union Arabe d'Astronomie et des sciences de l'Espace (AUASS). “Cher ami, respectueux Abdallah CHABANI Que dire de plus après ma préface pour ton livre : “Le Phénix, jeu de lettres et de stratégie” ? Je ne peux que réitérer devant ceux qui ne connaissent ton aventure avec ces “gens” qui n’ont de cesse qu’ils fassent mal aux hommes dont l’imagination, la mémoire et le jugement sont en constant éveil, que je dois te soutenir dans ton combat légitime pour reconquérir tes droits en dénouant ce triste contentieux ..., la contrefaçon du “PHENIX” par un clone, appelé “TAKEMO”, inventé 9 après... Tu es, en effet, l’ingénieux interprète de cette invention positive. Je ne comprends pas pourquoi tu vis, depuis les années quatre vingt dix, différentes péripéties et mésaventures qui entourent cette affaire scabreuse, et qui t’ont été infligées dans un climat emprunt de surjectivité. Je ne comprends pas pas pourquoi, également, qu’en France, dans ce pays des Droits de l’Homme - là où il y a eu cette contrefaçon - la justice qui a reconnu explicitement, au début de l’instruction, que le “TAKEMO” n’est autre qu’un plagiat du “PHENIX”, ne semblait pas tellement emballée pour défendre un “bicot”, s’appelant Abdallah. En effet, elle ne pouvait le défendre au détriment d’un Français de souche, une qualité qui lui donne le droit d’être assisté par des juges capricieux, nous allions dire captieux et retors... Le résultat ? Eh bien, une discrimination patentée doublée d’une injustice criarde lors d’un procès tellement clair, mais tronqué pour des raisons évidentes, a fait son petit bonhomme de chemin en allant débouter le plaignant, qui comprenait à cet instant précis, qu’il était “un sous-homme dans la culture raciste”. En tout cas, en cette affaire grave, le droit qui est “l’art du bien et du juste”, ne s’est pas manifesté dans les conditions et les normes que lui stipule sa définition, connue de tous les peuples qui aspirent à la paix, à la justice et à l’entente. Là, bien sûr, quand la justice plie devant la force ou, tout simplement, devant d’autres raisons...obscures - inutiles de les compter - nous sommes en droit de penser, comme le conjecturait Paul Valéry que “le droit est l’intermède des forces”. En d’autres termes, que ce droit est malléable, c'est-à-dire selon la définition bien française : influençable, complaisant et...laxiste. Ainsi, dans cette ambiance d'arbitraire, d’usurpation, ou l’injustice causée par un acte contraire à la justice - et sa représentation dans ce cas précis est couverte par des arguments captieux -, je suis pleinement solidaire avec toi, respectueux ami Abdallah Chabani. Je suis sûr que la justice, la vraie, reprendra ses droits, concernant cette affaire injustement jugée, car il y a des Hommes vertueux et justes qui, le jour d’un nouveau procès, clameront ton honnêteté et établiront ta paternité de ce jeu intéressant pour les littéraires et les scientifiques, dans leur appel tranchant, devant les juges. N’est-ce pas, comme disait Jean de La Bruyère : qu’”Un innocent condamné- auquel j’ajouterai innocemment - est l’affaire de tous les honnêtes gens” ? Kamel BOUCHAMA Ancien ministre, ambassadeur, écrivain “Le jeu de M. Abdallah CHABANI, le jeu de lettres et de stratégie “LE PHENIX” élève énormément le niveau culturel dans notre pays. Donc, ce jeu reconnu à l’échelle nationale et à l’échelle internationale doit être considéré comme un patrmoine culturel national algérien qu’il faut absolument sauvegarder”. Nourreddine IOUALALEN Professeur de neuro-chirurgie Chef de service de l’établissement spécialisé Ali Aït IDIR à Alger “Message de soutien à Monsieur Abdallah Chabani . Abdallah Chabani a inventé un jeu de societé qui fait honneur à l'Algérie . Il a eté primé à plusieurs reprises à l'étranger ( Paris en 1996, Geneve en 1997), il a reçu les éloges des plus grands spécialistes en la matière . Son jeu de lettres et de stratégie “LE PHENIX” fait partie du patrimoine culturel national et universel . Malheureusement un escroc français au nom d'Yves Lesclavec a copié son jeu en lui attribuant le nom de TAKEMO . La justice française après expertise a clairement établi les faits et donné entièrement raison à Mr Chabani, mais qui a été par la suite débouté de ses droits en première instance, en appel et à la cassation par des juges verreux . Depuis il lutte seul contre cette immense injustice .C'est le pot de fer contre le pot de terre, pour cela l' Etat algérien doit absolument intervenir pour défendre cette invention purement algérienne. Je lance un appel à tous les intellectuels et journalistes pour soutenir le combat que mène seul M. Chabani “. Docteur Amar NECIB Maître assistant d'urologie CHU Mustapha - Alger “Je souhaite témoigner par ces mots, ma solidarité profonde à M. A. Chabani, après avoir lu le dossier de son affaire de justice. Cette conviction est d'autant plus profonde qu'elle est adossée à un argumentaire sans faille. Il n' y a pas seulement ici piratage d'une oeuvre d'un créatif et auteur, mais d'une nation, tant ce type d'inventions est rare dans le cas de l'Algérie; et constituant ainsi un modèle à suivre pour de jeunes inventeurs du pays. Je fonde l'espoir que justice sera faite, et très vite. Bon courage, M. Abdellah Chabani : vous finirez par entrer dans vos droits”. Professeur. Belkacem Mostefaoui Ecole nationale supérieure de Journalismeet deScience d'Information, Alger.    “Nul n'est prophète en son pays et c'est le cas de Abdallah Chabani qui a été honteusement abandonné par son gouvernement alors qu'il livrait une bataille acharnée devant des juges parisiens pour défendre sa création volée par un margoulin français de souche, alors que cette création fait honneur à l’Algérie par son caractère innovant, génial et qui prouve que l’Algérien est capable de rivaliser avec les cerveaux les plus créatifs du monde. Malheureusement,Chabani n'a pas été prophète non plus hors des frontières puisque la justice française lui a dénié la paternité de son jeu de stratégie le plus intéressant du monde, en ne sanctionnant pas l’escroc qui l'a abusivement copié et,certainement,enregistré la copie de son nom a l'office français des brevets. Au-delà de cette vile escroquerie et de la non moins vile complicité de le justice française, il faut convenir que l’Algérie est un pays sous développé, corvéable à merci,incapable de défendre ses intérêts, voir les scandaleuses négociations avec l'OMC et encore moins ceux de ses ressortissants comme ce fut le cas du diplomate algérien confondu avec un terroriste et embastillè des mois durant en France”. Abderrahmane MEKHELEF journaliste, écrivain “Après avoir minutieusememnt examiné “LE PHENIX” - jeu de lettres et de straétgie - et après avoir observé les stratégies intellectuelles qu’il sollicite et la manière dont elles sont engagées par les protagonistes qui s’y affrontent, je peux, sans aucune ambiguïté attester que ce jeu présente une haute valeur éducative et qu’il peut être utilisé, avec profit, dans la rééducation et la remédiation, avec des adolescents présentant des difficultés de mobilisation de leurs capacités intellectuelles. Il nous semble, de ce fait, nécessaire que sa promotion, sa protection et son soutien soient assurés par les pouvoirs publics et professionnels”. M.A. Aït SIDHOUM Docteur en Psychologie Psychanalyste Directeur du Centre de Recherche, d’Edition et d’Applications Psychologiques CREAPSY - Alger “ Il est anormal que cette grande œuvre de l'esprit conçue par Mr Abdallah CHABANI soit détournée par des stratagèmes aussi spécieux que douteux dans le but de spolier l'auteur de cette réalisation intellectuelle. Le motif invoqué qui serait la différence des finalités d'utilisation des jeux est un prétexte fallacieux d'autant que la propriété intellectuelle repose sur le principe fondamental de l'antériorité de l'enregistrement. Compte tenu de ces considérations de fait et de droit, il importe d'oeuvrer au recouvrement des droits légitimes de Mr Abdallah CHABANI, qui reste aux yeux de la loi le concepteur de ce jeu.” Maître BOURAYOU Khaled Avocat agréé à la Cour suprême et au Conseil d'Etat 4, Rue ABANE Ramdane - Alger “Ayant déjà pratiqué le jeu de lettres “LE PHENIX” inventé par M. Abdallah CHABANI, je peux affirmer que ce jeu a introduit une innovation majeure dans les jeux de société et qu’il représente un atout au plan de la culture, de l’éducation et des loisirs à l’échelle internationale profitant à l’image de marque de l’Algérie. Il doit être par conséquent protégé comme une invention purement algérienne.” Professeure Nadjia BRAHIMI Professeure en rhumatologie à l’hôpital Ben Aknoun ALGER “ Nous, Professeurs Chefs de Service, activant dans différentes disciplines médicales au sein de l’Hôpital Mustapha à Alger, après avoir pris connaissance et analysé les éléments de l’affaire, sommes parvenus à la conclusion que les jugements rendus en dernier ressort n’avaient comme but que de protéger le sieur Yves LESCLAVEC d’avoir avec son TAKEMO plagié le jeu de lettres et de stratégie “LE PHENIX” inventé par Abdallah CHABANI 9 (neuf) ans auparavant. L’expert commis par le tribunal de grande instance de Paris et le juge d’instruction ont fourni les preuves matérielles de la contrefaçon. Il ressort que l’invention de M. Abdallah CHABANI a été saluée par des commentaires de presse, des séquences télévisées et des médailles dans les plus prestigieux salons spécialisés avec des portées remarquables au plan de l’éducation, de la culture et des loisirs à l‘échelle internationale. Nous déplorons que des juges se proclamant de l’Etat de droit soient allés si loin pour mettre en cause les bonnes relations entre l’Algérie et la France, parce qu’à travers ce jeu c’est l’image de marque de l’Algérie qui en souffre au plan civilisationnel à l’échelle mondiale. C’est à ce titre que nous demandons avec insistance l’implication des pouvoirs publics dans la défense des intérêts matériels et moraux de l’Algérie découlant de cette affaire.” Professeur A. CHIBANE : Chef de Service Chirurgie Urologique --- Professeure Rafika KHAROUBI : Chef de Service Ophtalmologie B --- Professeur S. NAFTI : Chef de Service Clinique des Maladies respiratoires “Ibn Z’Hor” --- Professeure Meriem TAZIR : Chef de Service Neurologie --- Professeur Saadi BERKANE : Chef de Service Gastro-Entérologie --- Professeur B. ADDAD : Chef de Service Gynécologie-obstétrique --- Professeur Djamel DJENNAOUI : Chef de Service ORL “Abdallah Chabani est l’un des génies qu’enfante l’Algérie à intervalles réguliers depuis 1896. Ces prodiges sont répartis sur 23 pays : USA, Canada, Grande Bretagne, Belgique, France, Suède, Russie, Malaisie, Nouvelle-Zélande etc. ,et bien sûr Algérie. Ils comptabilisent divers brevets dans divers domaines : chirurgie, biologie, médecine, pharmacie, mathématiques, chimie, informatique, technologie, robotique, astronomie, agriculture, art etc. Lauréats de prix nationaux et internationaux, certains comme Abdallah CHABANI, ont été médaillés au Concours Lépine en France et aux salons spécialisés de Genève, sauf que ce dernier, inventeur du jeu de société baptisé « Le Phénix » pour lequel il a investi beaucoup de temps et d’argent, a été spolié de son bien le plus précieux. Objet d’une double, sinon triple injustice, il a vu ses efforts et celles de l’émérite avocat, feu Maître Mourad Oussedik, une icône dont le nom restera à jamais lié au combat des robes noires durant la Guerre de Libération nationale, dévoyés par des juges français, dont une partie se nourrit à ce jour de la haine qu’ils portent à l’Algérien ou pour être plus précis à l’Arabe , « cet attardé resté loin derrière » selon l’idéologie colonialiste véhiculée par des E. F. Gautier et consorts. Le temps n’a pas à ce jour (ce ne sera malheureusement pas pour demain non plus) effacé le complexe que nourrit l’homme blanc envers ses semblables. Comme hier, la justice « blanche », pratique la politique des deux poids, deux mesures, sinon comment expliquer que celui qui a été pris la main dans le sac avec son « Takemo » , un certain Yves Lesclavec, continue en toute impunité à fructifier les efforts d’autrui ,dans ce cas ceux de Abdellah Chabani, victime d’un plagiat intellectuel caractérisé. La France , pays des Droits de l’Homme et du Citoyen , gagnerait à dire et à faire respecter le droit dans le sens juridique du terme. L’Algérie pour sa part à travers les ministères concernés (l’Economie , les Finances , la Culture, l’Education) se doit de rendre justice à l’un des siens, mais plus encore à mettre cette invention qui a détrôné le scrabble au service de son économie, au service de l’éducation d’une jeunesse qui sera fière d’apprendre que l’auteur du « plus spirituel et [du] plus combatif des jeux des lettres au monde » est un fils du bled”. Mohammed El-Korso Historien Professeur associé à l’Université d’Alger 2 Ancien membre du Conseil de la Nation. “Pour aller court, je dirais que M. Abdallah CHABANI créateur du jeu LE PHENIX, a été spolié de son droit d’auteur. malgré la plainte avec expertise en faveur du PHENIX, la justice française donne droit au plagiaire d’exploiter un jeu similaire, le TAKEMO ! C’est inadmissible et intolérable ! Ce créateur passionné, véritable ambassadeur de l’Algérie, devrait normalement avoir le soutien des ministères de la culture et de l’éducation pour l’aider à recouvrer ses doits légitimes”. Docteur M. BELOUI Maître assistant - Chef d’unité Laboratoire de biologie cellulaire, CHU. Hussein Dey UNE BIZARRERIE JURIDIQUE “Cette affaire révèle un “face à face entre la loi et le pouvoir d’appréciation du juge “ dans la prise de décision , c’est-à-dire la loi et la conscience du juge dont la victime reste le justiciable. En laissant au juge l’appréciation des faits, la loi soumet en réalité ce juge à une mise à l’épreuve pour tester la probité dont dépend, en réalité, le sort du justiciable qu’il soit demandeur ou défendeur à l’action judiciaire. Le juge se trouve, ainsi, investi d’un pouvoir régalien pour influer sur l’issue d’un procès, pouvoir dont la juridiction de cassation se refuse à censurer au motif qu’il s’agit d’une question de fait et non de droit. Dans l’affaire Abdallah CHABANI, voilà un rapport d’expertise qui conclut à la contrefaçon de son oeuvre pris en compte par la juridiction pénale mais remis en cause par une Cour d’Appel en vertu de son pouvoir d’appréciation des faits sans qu’il soit recouru à une contre expertise comme la loi française le permet avant de statuer comme elle l’a fait. Ce faisant, son arrêt est criticable dans la mesure où il reconnait un véritable “pouvoir” au juge de première instance qui lui permet l’évitement de l’application de la loi par le biais de l’appréciation souveraine des faits. Elle a ainsi clos le débat sur les faits constitutifs de contrefaçon, car, celle-ci n’est pas juge des faits mais du droit. Dommage pour la justice française ! “ Alger, le 18/03/2015 Professeur Amor ZAHI Avocat Agréé à la Cour Suprême (à suivre)
Abdallah CHABANI - Alger, Algérie

07/04/2015 - 251460

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