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Le cadre juridique en débat à l'APN



Le cadre juridique en débat à l'APN
Plaidoyer - Les participants ont appelé, jeudi, le gouvernement à présenter la loi sur la protection de l'enfant devant le Parlement pour sa révision.
Les députés ,les membres du mouvement associatif ainsi que les représentants des ministères de l'éducation , de la formation professionnelle, et de la solidarité nationale recommandent également l'amélioration du budget relatif au programme de la protection et la promotion de l'enfant, la création des espaces de loisirs et de détente, la généralisation des cellules d'écoute au niveau des établissements éducatifs, l'obligation du signalement en cas de danger pouvant toucher l'enfant, nous a confié Fatma Zohara Bourouis, députée. M. Arar a jugé, de prime abord, nécessaire de faire un état des lieux sur la situation des enfants en danger moral et physique en Algérie.
Quelle est la place de l'enfant dans la Constitution algérienne ' Une question qui suscite une réflexion rapide de la part des autorités concernées surtout lorsque l'on enregistre 42 000 cas de divorce en Algérie et 13 000 cas de violence sexuelle par an et la liste est longue. Le président du réseau Nada plaide pour la révision des lois de protection des enfants en danger moral qui doivent être plus adaptées en prenant en ligne de compte le contexte social et politique actuel. «Nous devons revoir les textes de lois pour protéger les 13 millions d'enfants qui représentent le 1/3 de la population, et ce, pour limiter la violence dans toutes ses formes».
Le réseau Nada a fait une cinquantaine de propositions, entre autres la création d'un observatoire national et mettre en place un délégué national de l'enfant et enfin renforcer le rôle de la société civile en ouvrant un dialogue avec l'ensemble des acteurs concernés par cette problématique pour la promotion des droits de cette frange de population vulnérable.
Pour sa part, le représentant de la Commission nationale consultative de protection et de promotion des droits de l'homme (CNCPPDH), Abdelwahab Mordjana, a précisé que «les mécanismes de l'application des lois portant sur les droits de l'enfant en Algérie sont limités ». D'où la nécessité, selon lui, de créer un comité national indépendant pour le suivi , l'accompagnement et la coordination entre les stratégies mis en place dans le cadre de la protection des droits de l'enfant.
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