La ville de Béjaïa, chef-lieu de wilaya, connaît une grande morosité sur le plan amélioration du cadre de vie des citoyens. Une ville qui plonge de plus en plus dans l'insalubrité, l'absence d'éclairage, la détérioration des routes, les embouteillages au quotidien.En un mot, Bejaïa s'est recroquevillée sur elle-même et étouffe. La ville a perdu son véritable charme d'hospitalité et d'accueil et plusieurs visiteurs en témoignent. Aujourd'hui, il est difficile pour les responsables de cette commune de trouver des solutions. Le point noir qui pourrit la ville est incontestablement le problème de la collecte des ordures ménagères. La ville croule sous le poids des immondices. Des décharges sauvages à ciel ouvert prennent forme dans chaque quartier. Aucune cité n'est épargnée par le phénomène d'insalubrité qui prend de l'ampleur au fil des jours.
La fermeture à la hâte du Centre d'enfouissement technique (CET) de Sidi Boudrahem a été décidée par la ministre de l'Environnement lors de sa dernière visite à Béjaïa, suite aux protestations des habitants du village Ahlil, qui avaient exigé sa fermeture totale après avoir constaté qu'un liquide hautement toxique, à savoir le lixiviat, était déversé dans la nature, menaçant sérieusement les récoltes.?Actuellement, il ne reste que la décharge de Boulimat, située sur la côte ouest, qui reçoit les tonnes d'ordures ramassées des différents quartiers.
Le manque d'engins de collecte des déchets ménagers bloquent également toutes les actions menées par la commune. La création d'une entreprise de wilaya de collecte de déchets ménagers (EPIC Bougie Net) dans des conditions irrégulières, après délibérations de l'APC qui a dégagé la somme de 70 milliards de centimes à ladite entreprise avec des clauses opaques et que la trésorerie communale a bloquée à son niveau malgré les nombreuses interventions sans suite des responsables locaux et des élus nationaux auprès des ministères de l'Intérieur, des Finances et de l'Environnement. L'entreprise n'a pas vu le jour, alors qu'une flotte d'une vingtaine de camions à bennes tasseuses a été acquise sans paiement auprès d'un fournisseur qui réclame toujours son argent ou la restitution de son matériel.
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Posté Le : 28/11/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : R R
Source : www.lnr-dz.com