Le cadastre, une structure dépassée...

Datant des années coloniales, le siège du cadastre et des domaines (autrefois villa familiale de colons) ne répond plus aux besoins de la population, sachant que la population a augmenté en nombre et en importance sur la gestion domaniales et cadastrales de des régions de Tizi-Ouzou, de Boumerdès, Dellys, Bouira et d'Alger.
Le service du cadastre, qui se trouve être le plus sollicité par rapport aux autres structures, s'avère trop exigu pour contenir la grande foule qui l'envahit chaque jour. Inutile de préciser qu'à l'occasion de la délivrance du fameux sésame imprimé négatif, la situation devient insoutenable. Ne dépassant pas les deux mètres carrés, le couloir faisant office de salle d'attente toute la journée, ce qui gène les agents de l'administration dans l'accomplissement de leur travail. Parfois les citoyens sont contraints d'attendre dehors, soumis aux aléas du climat, et l'attente peut durer parfois plusieurs heures, et ce, malgré les efforts consentis par les employés, lesquels ne peuvent pas répondre à la demande du fait qu'ils travaillent avec des moyens dérisoires et dans des conditions lamentables. Toute cette situation n'honore en aucun cas la tutelle administrative qui souffre de manques multiples dans différents domaines. Et une infrastructure de base fait vraiment défaut. Plus d'un estime que la solution à cet épineux problème, qui devient un cauchemar pour les usagers, passe par la construction d'un nouveau siège et l'informatisation du service. Pour le moment, la direction du cadastre de l'antenne de Bordj-Ménaiel souffre le martyre. Cela fait cinquante ans que l'Algérie a accédé à son indépendance et la commune de Bordj-Ménaiel souffre toujours énormément d'un manque en matière d'infrastructures étatiques, et cela constitue un véritable handicap pour les habitants de Bordj-Ménaiel et le personnel administratif du service du Cadastre qui malgré leur bonne volonté effectuent un travail exceptionnel. Les responsables locaux de la commune, le chef de daïra, le premier magistrat de la wilaya doivent se pencher sur ce problème qui a pris de l'ampleur ces dernières années. La programmation d'un projet de construction d'une structure moderne pour la Conservation foncière est des plus urgentes. Il n'est jamais trop tard pour bien faire. Les autorités doivent se mettre à l''uvre pour mettre fin à cette situation. Salim Mahieddine : conservateur foncier Un personnage intègre et compétent. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il est plus que primordial de rendre à Salim Mahieddine conservateur foncier (commis de l'Etat), à l'homme intègre, sa connaissance approfondie des études domaniales et du cadastre. Son travail a toujours été apprécié par tout le monde : usagers, notaires, avocats, collègues de travail, APC, wilaya et autres secteurs. En plus de tout cela, son sérieux, ses compétences son sens de la responsabilité, sa clairvoyance, son efficacité, sa ténacité, sa rigueur, son assiduité à faire les choses correctement lui valent un grand respect de tous ceux qui l'ont côtoyé, et l'exiguïté des lieux, les conditions difficiles dans lesquelles évoluent les différentes sections qu'il dirige au sein de cette structure ne l'ont jamais découragé. Assis dans un bureau, tête baissée, lunettes de vue bien pendantes, une cigarette à la main, et par moments, un petit bol de café bien dosé, il parcourt chaque document qu'il étudie attentivement avec un effort considérable pour mener à bien sa mission et satisfaire l'usager. Salim Mahiedine est un personnage sobre, tranquille, calme, plein de gentillesse, respectueux et respecté qui a marqué de son empreinte le cadastre. Il connaît chaque détail relatif au secteur cadastral de la région. Certes la ville de Bordj-Ménaiel ne dispose par d'une structure adéquate mais elle peut se vanter d'avoir en son sein un personnel qualifié. Une rumeur circule que Salim Mahiedine est sur le point du départ, si celle-ci venait à se confirmer, cela serait une grand perte pour la ville de Bordj-Ménaiel.