Algérie

Le Buteur et El Heddaf, les premiers à Rustenburg



Le Buteur et El Heddaf, les premiers à Rustenburg
Ville morte à cause des festivités de fin d'année. Leur nombre a augmenté après la Coupe du monde 2010.
Mardi 1er janvier 2013, il était 11h00 heure sud- africaine, 10h40 heure algérienne lorsque l'appareil A380 de la compagnie française Air France s'est posée sur le tarmac de l'aéroport international de Johannesburg. A son bord, il y avait un très grand nombre de passagers, mais aussi l'équipe du Buteur dépêchée sur place pour entamer son travail, en prévision de la 29e édition de la Coupe d'Afrique des nations dont le coup d'envoi est prévu le 19 janvier. Pour rappel, l'Afrique du Sud s'est vue attribuer l'organisation de cette CAN, après ce qui s'est passé en Libye où elle était prévue au départ. Après les formalités d'usage, l'équipe du Buteur a pu quitter l'aéroport de Johannesburg pour rejoindre la ville où résidera l'Algérie.
Le Buteur, premier organe de presse présent en Afrique du Sud
Cette fois-ci, Le Buteur n'est pas seulement le premier organe algérien à avoir mis ses pieds en Afrique du Sud pour commencer son travail, mais le premier organe étranger présent en Afrique du Sud pour la couverture de la CAN. C'est d'ailleurs un officier de la Police des frontière sud-africaine qui nous l'a fait savoir avec un air d'étonnement, au moment où nous étions en train d'accomplir les formalités d'usage pour rentrer sur le sol sud-africain : «Vous venez pour couvrir la Coupe d'Afrique des nations ' Vous êtes venus très tôt. Vous m'avez surpris parce que vous êtes les premiers étrangers à être venus pour la CAN.»
Si ce n'était un problème de visa, notre présence allait être la fin 2012
Notre arrivée à l'aéroport de Johannesburg a coïncidé avec le premier jour de cette nouvelle année 2013. Cependant, ça aurait pu être bien avant. Au départ, il a été décidé que notre voyage se fasse le dimanche, pas le lundi, afin de communiquer le plus tôt possible toutes les informations qui concernent la participation de l'Algérie à cette CAN, trois ans après la dernière, en 2010, en Angola. Mais cela n'a pu se faire à cause d'un problème administratif. Après qu'il eut été décidé que l'ensemble des journalistes algériens désirant couvrir la CAN avaient le droit de rentrer en Afrique du Sud sans visa, la donne a changé par la suite. Au moment où nous étions prêts à rallier Johannesburg dimanche dans la soirée, une surprise de dernière minute nous a empêchés. Le personnel de l'aéroport international d'Alger a refusé de nous laisser passer, sous prétexte que les Sud-Africain ne leur avaient rien signifié. Nous étions obligés de reporter le voyage de 24h, le temps d'avoir le visa car, en même temps, le chef d'escale d'Air France avait refusé lui aussi d'en prendre la responsabilité car il fallait faire escale à Paris, avant de rejoindre l'Afrique du Sud.
Des taxieurs spécialistes de l'arnaque
Il faut dire que notre sortie de l'aéroport de Johannesburg ne s'est passée comme on le croyait. En effet, après une prise de bec avec certains taxieurs qui voulaient profiter de cette occasion pour nous fixer des tarifs exorbitants, nous sommes tombés d'accord avec un taxieur d'un certain âge. Après discussion, le prix du voyage Johannesburg-Rustenburg a été fixé à 120 euros. Il faut dire que ce chauffeur ded taxi a fini par craquer devant notre instance, face à la pression exercée par ses collègues taxieurs.
Le chauffeur a failli nous déposer à mi-chemin, au milieu d'une forêt, pour exiger un supplément...
Une fois que le chauffeur taxi a démarré, grande fut notre surprise lorsqu'il a décroché le compteur. Interrogé, il nous a dit : «J'ai mis mon compteur en marche uniquement pour ne pas avoir des problèmes avec la police.» Une justification qui nous a un peu rassurés, puisqu'on ne connaît pas l'Afrique du Sud. Mais après avoir parcouru la moitié du chemin vers Rustenburg, le chauffeur de taxi nous surprend en garant sa voiture sur la file gauche, en pleine forêt. A ce moment-là, il a décidé de nous faire du chantage en exigeant de lui verser 120 euros plus un supplémentent de 100 euros, faute de quoi il nous laissera livrer à nous-mêmes au milieu de la jungle. Après des palabres, il a fini par accepter un bakchich de 30 euros pour redémarrer.
...puis nous menace de recourir à la police
Une fois arrivés à notre hôtel, ce même chauffeur taxi voulait à tout prix nous arnaquer dans le but de gagner plus d'argent. Sentant que sa stratégie avait complètement échoué, ledit taxieur nous a menacé : «Je vais aller me plaindre à la police, le trajet est beaucoup plus long que prévu.» Notre ami nous a fait savoir que le compteur qu'il avait mis en marche a mentionné un tarif plus important, alors qu'au départ, on s'était entendus sur un montant forfaitaire. Il aura fallu aussi le convaincre avant de le laisser partir.
L'arrivée à Rustenburg sous une forte chaleur...
De Johannesburg, il fallait parcourir presque 150 kilomètres pour arriver à Rustenburg pendant deux heures. Le taxieur connaissait très bien la route, mais il a fait plusieurs détours. Nous sommes arrivés à Rustenburg vers 15h, il faisait très chaud.
... suivie d'une forte pluie
Cette chaleur n'a pas duré longtemps, du moment qu'une pluie battante commençait à tomber en fin d'après- midi sur la ville de Rustenburg et sa périphérie. D'ailleurs, il était 17h lorsque nous avons fait un petit tour à la ville qui était complètement vide.
Ville morte à cause des festivités de fin d'année
Que ce soit avec la très forte chaleur ou la pluie, la ville de Rustenburg était une ville carrément morte. Mis à part quelques véhicules de particuliers et d'étrangers, quelques taxis, on n'a rencontré aucun citoyen. Renseignement pris auprès de la réceptionniste de l'hôtel, la ville était vide à cause des festivités de fin de l'année.
Beaucoup d'Algériens résident à Rustenburg...
Pendant notre première tournée dans cette ville, nous avons constaté qu'il y'a un très grand nombre d'Algériens qui résident à Rustenburg. D'ailleurs, nous nous sommes arrêtés devant un jeune pour lui demander quelques renseignements mais il s'est excusé poliment du fait qu'il ne pouvait pas parler anglais. Par la suite, on a su qu'il était de nationalité algérienne. Il nous a fait savoir qu'environ 200 personnes d'origine algérienne vivent ici à Rustenburg.
... dont un grand nombre travaille dans la coiffure et la restauration
Pour ce jeune Algérien, ses compatriotes exercent presque tous le métier de coiffeur ou de restaurateur. Certains travaillent en effet dans des salons de coiffure alors que les autres profitent du fait de la disponibilité de nourriture hallal pour trouver un job en compagnie de leurs voisins marocains et tunisiens.
Leur nombre a augmenté après la Coupe du monde 2010
Toutefois, le nombre d'Algériens résidant en Afrique du Sud n'était pas très important avant le déroulement de la dernière Coupe du monde disputée en 2010. En effet, beaucoup de jeunes Algériens ayant réussi à obtenir un visa pour suivre les matchs de l'équipe algérienne durant le Mondial ont préféré s'établir dans le pays de Nelson Mandela qui leur offre l'opportunité de travailler.
Une mosquée située à l'entrée de la ville avec un imam originaire du Malawi
Pour les Algériens qui vont venir à Rustenburg soutenir l'équipe algérienne, ils ne seront pas dépaysés du tout. Outre la nourriture hallal disponible, il y a aussi une petite mosquée située à l'entrée de la ville de Rustenburg. Elle permet aux musulmans résidant ici d'accomplir leurs prières dans la mosquée. L'imam de cette mosquée est originaire du Malawi.

Il y a beaucoup de papillons
Ce qui a attiré notre attention durant notre présence ici à Rustenburg, c'est la présence d'un grand nombre de papillons. Il suffit de sortir dehors pour le constater surtout en début d'après- midi.
C'est très calme par rapport à Pretoria
Entre Rustenburg et Pretoria, il y a une grande différence. Alors qu'à Pretoria, il y a des quartiers qui constituent parfois un danger pour les étrangers, puisque le taux d'agressions physiques est élevé, ce n'est pas le cas à Rustenburg qui est très clame. D'ailleurs, certains habitants que nous avons rencontrés nous ont fait savoir qu'aucune agression n'a été signalée depuis un bon moment à Rustenburg.
La nourriture hallal existe
Les supporters algériens qui souhaitent se rendre en Afrique du Sud pour soutenir l'Equipe nationale pendant la phase finale de la CAN n'ont pas à craindre la nourriture. En effet, il existe la nourriture hallal. A l'entrée de la ville, de grandes surfaces sont mises à leur disposition pour s'approvisionner.
C'est une ville industrielle, pas agricole
Contrairement à ce qu'a été dit de Rustenburg, comme quoi c'est une ville agricole, notre présence nous a fait constater que c'est tout le contraire. Il s'agit d'une ville industrielle puisque nous avons remarqué la présence de BMW, Hunday... Outre le volet de l'industrie, c'est aussi une ville commerciale puisqu'elle compte de grandes surfaces et des supermarchés.
A 15 kilomètres de Johannesburg, un quartier au nom
de l'Algérie
Au moment où nous étions sur le chemin de Johannesburg pour rejoindre Rustenburg, nous avons constaté qu'un quartier portait le nom de l'Algérie. C'était en pleine autoroute, à 15 kilomètres de l'aéroport de Johannesburg. La plaque était bien claire, Algéria, tout comme l'Angola, quelques kilomètres plus tôt. Aujourd'hui, on peut dire que les Sud-Africains ont beaucoup d'estime pour les Algériens.
On n'a pas l'impression que la CAN va se dérouler en Afsud
En faisant une tournée à Rustenburg, on n'a pas eu l'impression que la Coupe d'Afrique des nations va avoir lieu dans presque trois semaines. En effet, nous n'avons constaté aucune plaque publicitaire concernant la CAN, ni de l'engouement pour ce tournoi.
Un Algérien rencontré par hasard
Au moment où nous étions en train de chercher quelques personnes de passage pour essayer d'avoir des renseignements sur la ville et connaître certains coins, nous sommes tombés sur un Algérien comme par hasard. Il s'agit de Abdelhalim Ghouil, originaire de Jijel et qui est là depuis deux semaines. Lui aussi exerce le métier de coiffeur.
Les plus belles bâtisses, c'est dans les montagnes
Ce qu'on a remarqué, c'est que les plus belles bâtisses de Rustenburg sont situées dans les montagnes. Leurs propriétaires y ont placé un grillage afin de parer à toute mauvaise surprise.
Beaucoup d'Européens y ont passé le Réveillon
Beaucoup d'étrangers, notamment des Européens, ont choisi la ville de Rustenburg pour passer le Réveillon. Ainsi, nous avons aperçu des Européens en train de manger chez Mc Donalds et faire le tour de la ville à bord de voitures de location.
On a allumé des milliers de feux d'artifice la veille
Au moment nous étions en train de faire le tour de la ville de Rustenburg, notre surprise était grande lorsque nous avons trouvé par terre un grand nombre de feux d'artifices. Ils étaient tous jetés après avoir été utilisé. Seulement, c'est que ce type de feux d'artifices, a rarement était utilisé chez nous en Algérie.


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