Le but inscrit n'était pas celui recherché

Eliminées en CAN-2012, les équipes du Niger et du Maroc se sont tenues par la main pour un dernier spectacle mardi 31 janvier à Libreville.
Gradins vides, des mines de joueurs tristes, déplumés, déstabilisés et un sélectionneur qui ne sait plus comment rafraîchir ses poulains, telle étaient un peu la dernière carte postale présentée à leurs fans depuis Libreville. Ils étaient donné comme la principale locomotive de cette compétition africaine mais tout comme les Nigériens, ils n'avaient jamais cru qu'ils quitteraient la fête avec un zéro pointé dans cette CAN-2012. Mardi, les lions de l'atlas, malgré un but inscrit à la 79' en hors jeu, ne pouvaient convaincre, encore moins maintenir le climat dont lequel baignait le peuple. La balle fatale, qui a glissé du côté de l'humiliation, n'est pas faite pour arranger les choses. Ce retrait précoce d'une compétition tant rêvée n'est pas fait pour arranger les choses. Cette dernière valse aurait pu ne pas être jouée, c'est ce que la rue marocaine déclare aux chaînes de télévision. 70% pensent que ce sont les joueurs qui font dans l'excès de zèle et non pas le sectionneur, bien que celui-ci avait pris comme référence le niveau de l'équipe par rapport à la victoire sur l'Algérie. La dernière pièce jouée devant des gradins vides fut, osons-le dire, un match plat sinon sans vie. Quelques occasions de scorer ont marqué cette rencontre mais le c'ur n'y était pas de la partie du fait que c'est le match d'un au revoir. La désillusion est forte, preuve, il fallait attendre presque la fin de la rencontre, la 79e minute, pour voir enfin Belhanda, sur une remise de Chamakh dans la surface de réparation, fusiller un Daouda jusque là vigilant. Grand soulagement pour le Maroc qui, malgré quelques percées nigériennes, contrôlera les débats jusqu'au coup de sifflet final. Ils sont passés à côté du but central, celui de concrétiser ce qu'ils avaient promis au royaume. Bon, ce n'est qu'une expérience amère à mettre dans le compte d'un excès de zèle de certains joueurs, dit professionnels, eux qui avaient après la victoire sur l'équipe nationale algérienne par un score fleuve (4-0), cru avoir posé la couronne sur la Coupe de la CAN-2012.