Le premier constat que l'on peut faire après la visite du septième Salon : ce potentiel en habits et accoutrements du terroir vestimentaire algérien est de haute couture. On ne peut que s'émerveiller, bomber la poitrine et déclarer sa fierté et être tenté de porter ces vêtements pour le restant de la vie. Les structures de l'Etat sont chargées de la labellisation de certains produits qui ne peuvent être qu'algériens. Elles ont beaucoup de temps mais il vaut mieux tard que jamais. Pour cette première étape qui concerne : le burnous wabri de Djelfa, la dinanderie de Constantine, le tapis de Babar de Khenchela, le Tapis de Ghardaïa, la poterie de Bider de Tlemcen, le couteau de Bou Saada, les bijoux de Béni Yenni et l'harnachement équin de Sougueur wilaya de Tiaret. Nous avons suivi avec beaucoup d'intérêt la journée scientifique dédiée au wabri. De la présentation des travaux pour établir un cahier de charges spécifique au burnous fait avec le duvet du camelin. On ne peut pas vous en parler car le directeur de la maison de l'artisanat nous a informés qu'il n'est pas encore adopté. Dont acte. Pour que ces produits et d'autres soient labellisés il faut un cahier de charges spécifique à chacun de ces produits. Il faut aussi les protéger avec des normes. A partir du moment que tous les cahiers de charges pour chacun de ses produits le label individuel quand c'est le cas va être inscrit auprès de l'INAPI. Cette instance préconise l'inscription collective. Ce sont deux possibilités spécifiques pour chaque produit. Ndlr, quand c'est un bijou c'est en propriété individuelle et quand, au titre d'exemple, c'est le tissu wabri il y a le lieu géographique le chamelier les dromadaires leurs pédigrées. Ensuite les cardeuses, les fileuses, les tisseuses et enfin les couturiers. La couture et broderies faites à la main par un maître couturier sont mieux valorisées que ces mêmes tâches avec une machine à coudre. A partir de ce moment, toute pièce mise en circulation doit se faire valoir par un certificat portant l'authentification de ce qui est prescrit dans le label. Il est aussi tenu compte de l'estampillage. Le nombre de points par centimètre carré est très important pour l'admissibilité. Les couturiers venus nombreux et Dieu merci ont épaté plus d'un par la présentation de leurs produits réalisés à partir de tissus produit avec du duvet de camelin.
Djilali Harfouche
Posté Le : 23/12/2024
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Rédaction LNR
Source : www.lnr-dz.com