Le bureau de représentation de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) à Washington peut rester ouvert pour parler de la paix avec Israël, avant une reprise complète de ses activités, a annoncé vendredi soir un responsable du département d'Etat. Ce revirement intervient une semaine après l'annonce par les autorités américaines de leur intention de fermer la représentation palestinienne en application d'une loi stipulant que les dirigeants palestiniens ne doivent pas appeler à traduire des Israéliens devant la justice internationale.Cette décision a provoqué l'indignation des Palestiniens qui ont menacé de couper tous les liens avec l'administration du président Donald Trump si elle était appliquée, condamnant tout espoir de Washington de relancer le processus de paix. Vendredi, un haut fonctionnaire du département d'Etat, s'exprimant sous couvert d'anonymat, a indiqué que les Palestiniens ont été invités à limiter les activités de leur mission diplomatique au seul processus de paix, jusqu'à ce qu'une dérogation à la loi soit renouvelée. «Compte tenu de l'expiration la semaine dernière d'une dérogation aux restrictions statutaires sur l'activité de l'OLP aux Etats-Unis, nous avons conseillé au Bureau de l'OLP de limiter ses activités à celles liées à une paix durable entre Israéliens et Palestiniens», a déclaré ce responsable.
«La loi prévoit que si, après 90 jours, le président détermine que les Palestiniens sont engagés dans des négociations directes et significatives avec Israël, les restrictions sur l'OLP et son bureau de Washington pourront être levées», a-t-il poursuivi. «Nous sommes donc optimistes qu'à la fin de cette période de 90 jours, le processus politique sera suffisamment avancé pour que le président soit en mesure de permettre au bureau de l'OLP de reprendre ses activités», a ajouté le responsable.
Un article de loi voté en 2015 par le Congrès interdit au gouvernement d'autoriser la mission de l'OLP si les Palestiniens «influencent» l'ouverture une enquête de la CPI sur des crimes israéliens présumés. Lors de l'Assemblée générale de l'ONU en septembre, M. Abbas avait appelé la CPI «à ouvrir une enquête et à poursuivre les responsables israéliens pour leur implication dans la colonisation et les agressions contre» la population palestinienne, ce que les autorités américaines ont interprété comme une violation de cette loi.
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Posté Le : 26/11/2017
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : L'Expression
Source : www.lexpressiondz.com