Algérie

Le BTPH demeure un secteur à haut risque


Onze personnes ont trouvé la mort en 2008 sur leur lieu de travail. C'est ce qui ressort du bilan de la Cnas de Skikda, relatif aux accidents de travail. Cette institution, en marge d'un séminaire organisé dimanche dernier par l'inspection du travail de la wilaya, tire la sonnette d'alarme sur les risques d'accidents de travail dans le secteur du BTPH. Lors de son intervention, le docteur Boufafa dira qu'il y a deux fois plus d'accidents de travail dans le BTPH que dans les autres professions, et que les man'uvres sont les plus exposés. Les causes les plus fréquentes sont les chutes, les chocs et autres heurts ; 70 % des accidents touchent les mains et les pieds.Ces statistiques montrent toute l'importance des normes de travail et de la prévention technique.L'intervenant estimera, par ailleurs, que le BTPH est un secteur à haut risque, et l'urgence d'une politique de prévention efficiente reste indispensable. Selon les statistiques locales de la Cnas, 16 % des accidents de travail sont jugés graves ; il ressort également que le nombre de décès est descendu de 1,03% en 2007 à 0,68% l'année écoulée. Plusieurs institutions économiques ont participés à ce séminaire, dont l'objectif assigné est celui de « la création d'un espace de communication, concertation et institution de la culture de partenariat entre l'administration et les sociétés », expliquera M. Goumri, inspecteur de travail au niveau de la wilaya. Et de poursuivre : « Le secteur du BTPH enregistre des taux très élevés d'accidents de travail, c'est pour cette raison que la prévention fait partie intégrante des missions principales de l'inspection du travail, et ce afin d'assurer un travail performant et rentable. »
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