Algérie

Le Bromazépam en tête



Le Bromazépam en tête
Les intoxications médicamenteuses constituent un problème de santé publique dans plusieurs pays du monde. Les médicaments peuvent être plus dangereux que les autres produits, surtout lorsque de fortes doses sont ingérées.Des accidents peuvent survenir, surtout que l'automédication est devenue une pratique courante en Algérie, avec tous les médicaments que l'on peut acheter sans difficulté dans les pharmacies. Il est rare où des ordonnances sont demandées. Il est clair que la prise de médicaments pour traiter certains maux sans l'avis d'un médecin expose le malade à d'autres complication, surtout si d'autres médicaments ou autres sont associés. L'avis du médecin est très important dans ces cas précis. Le Centre antipoison d'alger enregistre chaque année des intoxications médicamenteuses qui dépassent les 5000 cas et enregistre une progression de 17% depuis 1991. Ainsi, pour l'année 2014, le rapport du CAP a enregistré 5626 cas, soit un taux de 66%.Les médicaments constituent la première cause d'intoxications. L'exposition est accidentelle dans 50,4% des cas et volontaire dans 49,4%. Elle est prédominante chez l'adulte (88,2%) et les tentatives de suicide représentent 901,1% des cas d'intoxications volontaires et 79,4% des intoxications médicamenteuses (volontaires et accidentelles).L'intoxication est due à un seul médicament pour 5626 cas, soit 81,3%. Les catégories de médicaments donnant lieu au plus grand nombre d'intoxications sont les Benzodiazépines), en tête le Bromazépam, les antihistaminiques, les antalgiques, anti-inflammatoires non stéroïdiens, antidépresseurs et les Butyrophénones Benzamides qui représentent à eux seuls plus d'un tiers des intoxications médicamenteuses (43,3%).Les médicaments ingérés lors des intoxications à but suicidaire sont principalement les hypnotiques et sédatifs (Benzodiazépines en majorité), les antidépresseurs, les antalgiques, anti-inflammatoires non stéroïdien, Butyrophénone et Benzamide, anticonvulsivants non barbituriques et les antihistaminiques. L'intoxication par les antalgiques constitue 6,8% des intoxications médicamenteuses observées au CAP.L'antalgique le plus incriminé est le Paracétamol dans 82% des cas. Les catégories de médicaments faisant l'objet des erreurs thérapeutiques les plus fréquentes sont les antalgiques, anticonvulsivants non barbituriques, antiseptiques, les Benzodiazépines, les anti-inflammatoires non stéroïdiens et les Butyrophénone et Benzamide. En 2014, une analyse toxicologique a été préconisée par les médecins du CAP pour 378 patients intoxiqués. Une évolution favorable est obtenue dans 73,6% des cas. 2 cas de décès ont été enregistrés.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)