Algérie

Le Brent à plus de 63 dollars



Hier, en mi-journée, sur le marché du brut, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en février restait inchangé à 63,8 dollars, et le WTI américain de même livraison était à 57,8 dollars. Selon les spécialistes, la fermeture de Forties, important pipeline pour le marché européen, tend à limiter l'offre du Vieux Continent et donc à soutenir le Brent et, par ricochet, les autres barils.Mais, notent-ils, en cette toute fin d'année, les opérateurs optent pour la prudence. Les spécialistes estiment qu'à court terme, les opérateurs seront peut-être sensibles aux stocks pétroliers dont l'Energy Information Agency (EIA) devait faire, hier dans l'après-midi, pour les Etats-Unis. Selon le consensus, les stocks de pétrole brut devraient de nouveau reculer de l'ordre de 3,7 millions de barils. Ceux de distillats diminueraient de l'ordre de 900.000 barils, mais ceux d'essence sont attendus en hausse de près de deux millions d'unités. Les pétroles de schiste permettent aux extractions américaines d'augmenter mais parallèlement, l'Opep et ses alliés maintiennent la pression sur l'offre, et la demande se tient. Ceci étant, les prix du pétrole se stabilisaient hier, en cours d'échanges européens. A la mi-journée, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 63,80 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, au même niveau qu'à sa clôture mardi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» (WTI) pour la même échéance, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, prenait 19 cents à 57,75 dollars. Alors que la hausse de la production américaine est vue par les analystes comme un risque pour les prix en 2018, tout signe d'une demande dépassant la production profite aux cours. «Nous évitons de nous emballer avec les baisses de réserves de brut en fin d'année, car cette tendance tend à s'inverser dès le début de l'année suivante», a prévenu un expert. L'analyste a cependant relevé que les réserves de produits distillés étaient déjà à des niveaux bas, et qu'une confirmation d'une nouvelle baisse soutiendrait les prix. Les analystes tablent sur une baisse de 3,15 millions de barils pour le brut, sur une hausse de 2,3 millions de barils pour l'essence, et sur une progression des stocks de produits distillés de 250.000 barils, selon la médiane d'un consensus d'analystes. Depuis le début de la semaine, les cours s'inscrivent en légère hausse, galvanisés par des perturbations de la production, notamment en mer du Nord avec la fermeture du pipeline de Forties, par lequel est acheminé l'équivalent de plus de 400.000 barils de brut par jour. Ineos, l'opérateur du pipeline, a affirmé mardi que les réparations pourraient prendre entre deux et quatre semaines à compter de la fermeture de l'oléoduc. Par ailleurs, les agences spécialisées annoncent qu'un nouveau gisement de pétrole a été découvert par Exxon Mobile, à 160 kilomètres au nord de la capitale guinéenne, Malabo. «Ce puits est d'une grande fertilité et regorge d'une réserve impressionnante», a confié sans plus de détail, Bill Wheeler, un des experts du géant américain des hydrocarbures. D'après les sources gouvernementales, le nouveau gisement permettra à la Guinée d'augmenter de manière considérable sa production de pétrole, mais aussi de maintenir sur le long terme son statut de pays exportateur de l'or noir. Exxon Mobil va investir à hauteur de 80% pour l'exploitation du nouveau gisement, alors que la compagnie nationale, GEPetrol, se chargera des 20% restants.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)