Algérie

Le Brent à plus de 45 dollars à Londres



Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 45,65 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en repli de 18 cents par rapport à la clôture de lundi.Les prix du pétrole continuaient de faiblir hier en cours d'échanges européens, signant un début de mois de mai morose après quatre semaines de hausse quasi ininterrompue en avril, sur fond d'inquiétudes renouvelées sur le niveau excédentaire de l'offre mondiale. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 45,65 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en repli de 18 cents par rapport à la clôture de lundi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» (WTI) pour livraison en juin perdait 30 cents à 44,48 dollars. Les cours du Brent et du WTI, revenant de leurs plus hauts en près de six mois atteints vendredi dernier, ont débuté la semaine dans le rouge, plombés par les derniers chiffres sur la production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et par des craintes grandissantes de voir les producteurs américains de pétrole de schiste reprendre l'exploitation de certains puits à mesure que les prix remontent. Ainsi, même si le déclin quasi continu depuis début 2016 du nombre de puits de forage en activité aux Etats-Unis a suscité l'espoir du marché de voir la production américaine enfin se résorber, de nombreux analystes mettaient néanmoins en garde sur le fait que la hausse des prix observée dernièrement pourrait encourager de nombreux producteurs à reprendre l'exploitation de pétrole de schiste aux Etats-Unis, mettant à mal toute perspective de rééquilibrage du marché. Or, les derniers chiffres sur la production de l'Opep en avril publiés par les agences Bloomberg et Reuters ont conforté les craintes d'une surabondance persistante d'offre puisque l'organisation a pompé le mois dernier à des niveaux proches de ses records de janvier, notamment en raison de l'Iran et de l'Irak, qui ont nettement augmenté leur production. L'Irak, deuxième plus gros producteur de l'Opep après l'Arabie saoudite, a en effet annoncé dimanche avoir exporté près de 3,36 millions de barils par jour (mbj) en avril, proches du record de 3,365 mbj recensé en novembre, selon l'agence financière Bloomberg News. Du côté de la demande, la publication d'indicateurs sur l'activité manufacturière décevants aux Etats-Unis et en Chine - les deux premiers consommateurs de pétrole au monde - ont également pesé sur les cours du brut. De nombreux analystes soulignaient toutefois que le déclin des prix restait freiné par l'affaiblissement du dollar, dont la dépréciation s'est accélérée depuis vendredi, rendant les achats de matières premières, qui sont libellés en dollar, moins onéreux pour les investisseurs munis d'autres devises. En quête d'indices supplémentaires sur le niveau actuel des excédents mondiaux de pétrole, les investisseurs guetteront avec attention ce mardi, après la clôture des échanges, les estimations de l'association professionnelle American Petroleum Institute (API) sur l'état des réserves américaines de brut, avant les chiffres officiels du département américain de l'Energie (DoE) attendus mercredi


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