Le Brent à 144 dollars

Les prix du pétrole ont ouvert hier, 1er jour des transactions hebdomadaires sur un repli en raison du raffermissement du dollar américain, mais se maintiennent à des niveaux élevés au-dessus de 144 dollars. Les marchés pétroliers demeurent sensibles au dossier nucléaire iranien, Téhéran ayant adopté une position tantôt consentante aux négociations autour des offres occidentales tantôt ferme concernant la poursuite de l’enrichissement de l’uranium. Le prix du Brent a cédé 37 cents à 144 dollars/baril dans la Bourse de Londres, tandis que le Light Sweet Crude (américain) a reculé à un peu plus de 143 dollars/b pour livraison en août. Les prix du pétrole ont ouvert, tôt lundi, sur une baisse sur les marchés asiatiques. Le baril de brut léger pour livraison en août a perdu 1,56 dollar à 143,73 dollars/b, alors qu’il s’était établi à 145,29 dollars à la fermeture, jeudi, à New York, les marchés étant fermés, vendredi, à l’occasion de la célébration de la Journée nationale des États-unis. Le Brent a, quant à lui, cédé 1 dollar pour se stabiliser à 144,41 dollars. Le recul des prix du pétrole intervient au moment où le dollar s’est raffermi, hier, face aux principales devises à la faveur des prévisions baissières concernant les prix du pétrole que susciteraient les déclarations attendues de responsables du G8. La monnaie américaine continue de tirer profit du ton neutre de la Banque centrale européenne qui a revu à la baisse ses prévisions sur l’évolution des taux d’intérêt après une revalorisation, jeudi, à 4,25%. Le dollar a été également soutenu par les bulletins plutôt favorables sur le chômage aux États-Unis contrairement aux prévisions. Mais les principales raisons qui ont contribué à la baisse des prix du pétrole résident dans l’optimisme prudent suscité par les déclarations de responsables iraniens concernant la disponibilité de Téhéran à accepter de négocier sur le paquet de mesures incitatives présentées par les grandes puissances mondiales à l’Iran pour suspendre l’enrichissement de l’uranium. L’Iran a donné, vendredi, sa réponse à l’offre occidentale.