Le complexemoteur tracteur, dont l'imposant site industriel est installé dans la daïra duKhroub, en dépit de toutes les négociations internes et les arbitrages del'inspection du travail, ne semble pas prêt de démentir son entrée annoncée au cÅ“urd'une phase critique.Le fait nouveausur ce registre est que le syndicat de l'entreprise, après une période d'atoniede quelques mois, semble décidé à s'engager dans un nouveau bras de fer avec ladirection du complexe, en se fendant, pour ce faire, d'un communiqué dont leton et les revendications qui y sont consignés ne laissent aucun doute sur sesintentions d'en découdre.En vérité, cecommuniqué qui se décline à l'enseigne d'une «déclaration finale» est le résultatsystématisé de l'Assemblée générale extraordinaire du 16 septembre dernier,dont nous nous sommes fait l'écho, (Cf Le Quotidien d'Oran du lundi 17 sept2007) et tenue contre «vents et marées», il faut le rappeler, à la cantinecentrale du complexe, sans l'accord préalable de l'employeur, comme lesoulignait au moment des faits une note d'information de la direction. Ainsidonc, et après de longues négociations avec la direction de l'entreprise, lesyndicat dans l'impasse, n'ayant pas obtenu un accord satisfaisant sur lesmodalités de réductions des effectifs et sur le dossier de la mise au chômagetechnique de 299 travailleurs «en inactivité sur site», tente de reprendrel'initiative avec la bénédiction des travailleurs. Les résolutions consignées dansla déclaration de l'A.G. en présence des représentants syndicaux de lafédération de la métallurgie, de l'union UGTA de wilaya et de l'union locale duKhroub, soulignent assurément que le «torchon brûlerait» pour de bon à CMT.Compte tenu de la situation générale que traverse le complexe, à la suite deproblèmes profonds et critiques, l'aînée des revendications du syndicat est,lit-on dans la déclaration, prioritairement aujourd'hui, le départ du directeurgénéral, le refus total du dispositif de mise en chômage technique et lademande de réintégration des chauffeurs suspendus, ainsi que le versement detoutes les primes et indemnités...Du côté de ladirection générale l'on affirme que seul le dispositif de sauvegarde mis enapplication, et dont les résultats probants commencent à se concrétiser par unplan de charge, aujourd'hui nettement à la hausse, notamment dans la branche dela pièce de rechange, peuvent permettre à l'entreprise de maintenir en l'étatle plus gros des effectifs. Les enjeux économiques et commerciaux auxquelsl'entreprise CMT fait face, nécessitent, sans doute une rigueur absolue... avecdes dommages collatéraux dont on ne peut vraiment faire l'économie ?
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 24/09/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : K Ben
Source : www.lequotidien-oran.com