Les cheminots continuent à observé leur grève et revendiquent plus de sécurité pour les conducteurs. Le débrayage des employés de la SNTF a fortement perturbé la liaison ferroviaire non seulement à Alger mais également vers l'ouest du pays.
Le service minimum n'a pas été assuré par les grévistes, a indiquée un responsable de la direction générale, chose qui a contraint la SNTF à mettre en place un service minimum pour le transport des voyageurs. Afin de débloquer la situation, la direction de la SNTF a du faire appel aux anciens conducteurs de train. Selon le secrétaire général de la section syndicale d'Alger, la grève des conducteurs a pour origine «l'absence des conditions de sécurité» dans les trains, précisant que l'affaire du conducteur qui a été tenu pour responsable de l'accident survenu le 22 août n'est que «la goutte qui a fait déborder le vase»». Pour rappel, cet accident avait causé la mort d'un travailleur de la SNTF, des blessures à 45 autres personnes et des dégâts matériels considérables. La commission d'enquête avait estimé que la responsabilité de l'accident incombait au conducteur qui circulait à 103 km/h au lieu de 30 km/h. Le représentant syndical réfute ces conclusions de l'enquête et affirme que l'accident a été engendré par un problème de signalisation et que le conducteur n'avait aucune responsabilité dans ce qui est arrivé. La direction a pour sa part indiqué que quelques heures après le début de la grève, la direction de la SNTF a déclaré qu'aucune revendication n'a été avancée par ces agents et affirme qu'aucune mesure disciplinaire n'a été prise à l'encontre de cet agent du fait que la commission de discipline ne devra examiner son cas que le mercredi 3 octobre 2012. La SNTF met en garde les auteurs de ce mouvement de grève qui a créé une situation préjudiciable, tant à l'intérêt général qu'à celui de l'entreprise et de ses travailleurs. En même temps, elle appelle au dialogue. Le directeur des ressources humaines à la SNTF a indiqué, de son côté, que des mesures seront prises contre les conducteurs grévistes, rappelant que leur mouvement de grève a été jugé «illégal» par la justice. Pour rappel, les cheminots ont observé une grève illimitée il y a exactement une année, réclamant un rappel sur une grille de salaire instaurée en 2009.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 30/09/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Moncef Rédha
Source : www.lnr-dz.com