Algérie

Le boycott : une pause quinquennale



Le boycott : une pause quinquennale
Il y a de quoi s'interroger et de quoi s'indigner devant tant d'anarchie qui règne au sein de notre football. Une anarchie bien ancrée, difficile à déraciner même au prix d'un travail de titan.
Certains présidents de clubs se croient au dessus du lot et se permettent même de contester la moindre décision émanant d'institutions dûment élues auxquelles échoit la gestion de notre football. La programmation des rencontres annulées à cause des intempéries illustre bien cette anarchie dans laquelle est noyé le sport roi. La LFP de Kerbadj ne sait plus où donner de la tête. Celle-ci s'est pliée aux exigences d'un club algérois certainement au dessus du lot. Le match NAHD ' MCA, reporté pour mauvais temps, était initialement programmé pour la journée d'hier mais le président de section du MCA en a décidé autrement en brandissant la menace de boycotter la rencontre si jamais elle est maintenue pour cette journée. La promptitude de la LFP qui a lui donné satisfaction laisse vraiment perplexe. Peu importe qui a tort et qui a raison, le plus important dans cette histoire c'est que cette institution a renvoyé cette rencontre au 17 février prochain. Autrement dit, elle a affiché sa faiblesse et montré toute l'étendue de l'anarchie qui règne dans le monde de notre football. Si les institutions dirigeantes se plient aussi facilement aux menaces des présidents des clubs, on n'en sortira jamais et le football prendra un sérieux coup si ce n'est pas déjà fait. Si chaque club dicte sa loi, le football ne verra jamais le bout du tunnel dans lequel il s'est enténébré depuis des lustres. Cette affaire de programmation n'est que la face visible de l'iceberg car ce qu'il en cache est de loin plus confus que l'anarchie elle-même. De toute manière, le match NAHD ' MCA a, à lui seul, montré que notre football n'est pas au bout de ses peines et où règne la loi du plus fort.


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