Algérie

Le boycott des élections nous replongera dans les années sanglantes de l'Algérie


Le secrétaire général du RND a mis en garde hier, depuis Constantine contre un retour de l'Algérie à la période sanglante en cas de boycott des prochaines élections, rappelant que la victoire du FIS avait eu pour raison l'abstention.Le secrétaire général du RND a adressé lors de l'allocution qu'il a prononcé à l'occasion de la 3ème conférence nationale sur « la femme et les réformes politiques » au palais de la culture Malek Hadad, un message vif à ceux qui appellent à boycotter les élections, déclarant que ce qui « était arrivé le 26 décembre 1991 résultait du fort taux d'abstention, ce qui avait permis à d'autres, c'est-à-dire le FIS, de penser qu'ils avaient gagné, mais le boycott du peuple qui leur avait permis de gagner, et avait fait entrer l'Algérie dans une décennie de sang ». Ouyahia a également souligné que « si nous souhaitons ne pas nous voir égorger ou des gens armés de kalachnikovs, si la femme veut rester musulmane comme il est dit dans l'islam et pas dans l'islam que suggèrent les derviches, et la préservation de l'indépendance de l'Algérie contre toute hégémonie étrangère, sous couvert de démocratie, les algériens doivent voter massivement et barrer la route à ceux qui guettent l'Algérie, et assurer que nous ne reviendrons pas aux décennies noire », ajoutant néanmoins « le RND n'est pas contre les islamistes mais l'ennemi de l'Algérie et notre ennemi ». Ouyahia a d'un autre coté critiqué l'ancien chef du gouvernement Sid Ahmed Ghozali lorsqu'il avait dit « nous n'avons pas de problème avec l'existence d'une opposition, et qu'un parti d'opposition que ceux qui sont au pouvoir sont inefficaces, c'est quelque chose de compréhensibles et d'acceptable et qui s'inscrit dans le cadre de l'exercice politique ». Mais comme l'a indiqué Ouyahia « qu'un ancien chef du gouvernement que je respectais ayant travaillé comme ministre sous son autorité, se revendique de l'opposition et appelle à boycotter les élections, et disent de l'arrêt du processus électoral que c'était une erreur, alors qu'il avait eu à ce moment la le courage d'y participer, c'est une atteinte au pluralisme, une atteinte à l'Algérie et aux algériens ». Ouyahia a indiqué à ce sujet que ce qui arrivait sur la scène internationale « que les choses n'étaient pas encore claires, personnes ne sait encore si ces révolutions étaient contre l'islam, contre les arabes, contre la souveraineté, contre les principes ou contres les richesses », précisant qu'en « Algérie miser sur de telles résultats est impossible, les plaies sont encore ouvertes et le peuple ne veut pas revenir en arrière ».
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