«Je ne suis pas le méchant de l'histoire»
Dans l'affaire du litige pour la garde des enfants entre l'Algérien
Mohamed Azzaoui et son épouse Mihi
Piruri, la presse néo-zélandaise a pris le parti de
l'épouse.
Le boxeur algérien est présenté sous l'image du «méchant» qui séquestre
ses trois enfants et empêche leur mère de les rencontrer. Des images de Mihi Piruri, en larmes, diffusées
sur YouTube, n'étaient pas de nature à améliorer son
image dans les médias néo-zélandais qui ont pris fait et cause pour son épouse.
Et qui, également, présentent le consul au Caire, Barbara Welton
venue à Mostaganem, dans des conditions controversées, apporter assistance à Mihi, comme une vraie héroïne ayant fait face à une
cinquantaine d'individus dont «certains armés de haches». Azzaoui,
revenu en urgence d'Australie, s'était déjà exprimé dans la presse algérienne, en
accusant la presse néo-zélandaise de déformer la réalité et en s'en prenant à
Barbara Welton qu'il a traitée de «menteuse», ayant
en plus essayé d'enlever ses trois enfants. Hier, The
Northern Advocate, un
journal néo-zélandais, repris par d'autres, a donné pour la première fois la
parole à Mohamed Azzaoui qui aurait acquis la
nationalité néo-zélandaise en 2005. Dans cet entretien, le boxeur algérien, qui
se trouve à Mostaganem, se dit particulièrement irrité
par les articles de presse qui le présentent comme le «méchant de l'histoire». Il
se décrit comme un homme correct, assidu, qui a apporté ses compétences en
matière de boxe au pays où il résidait. Au sujet des affirmations de son épouse
qui l'accuse d'avoir détruit les passeports des membres de la famille et qu'il
les aurait séquestrés dans un «appartement glacial où la température est tombée
à -4°», le boxeur a répondu qu'il s'agit d'affabulations. «Tout ce qu'elle dit
et ce que dit sa famille est faux. Le fait est que nous sommes venus en
vacances le 7 août, durant le Ramadhan et après deux mois, Mihi
a décidé de repartir». Azzaoui dit qu'il l'a envoyée
à la Kaikohe
(au nord de la
Nouvelle-Zélande) sans les enfants pour établir des documents
pour une franchise d'un établissement de nettoyage qu'il gère là-bas. Après
avoir passé deux semaines dans le nord de la Nouvelle-Zélande,
Mme Puriri est revenue à Mostaganem où sa famille l'a
chaleureusement accueillie, a-t-il déclaré.
WELTON EST VENUE DE NULLE PART POUR CONTROLER NOS VIES !
«Elle menait une vie normale avec
ma famille ici. J'ai dit aux gens que nous étions très heureux ici. Elle a
consenti que j'aille en Australie pour signer un contrat de boxe avant qu'elle
ne parte pour la
Nouvelle-Zélande». Selon le boxeur, les ennuis ont commencé à
son retour en Algérie. M. Azzaoui a dit que les
ennuis se sont enflammés quand elle a retourné en Algérie. «Elle a contacté
cette dame en Egypte», dit-il en parlant du consul néo-zélandais au Caire, Barbara
Welton, qui serait arrivée, munie d'une ordonnance de
justice et «essayé de prendre mes enfants de force». «Nous avons tous été
choqués, nous ne savions pas que Mihi lui avait parlé.
Il n'y avait aucun problème et cette dame (Welton) est
venue de nulle part pour contrôler nos vies !» Mme Welton
a affirmé, selon Azzaoui, «que ma femme n'était pas
heureuse ici» mais que face aux protestations de ses parents, elle est repartie
sans les enfants. Le boxeur indique que les policiers étaient présents quand
Mme Welton a essayé d'emmener Mihi
Puriri et les enfants. Elle s'est ensuite installée
dans un hôtel d'où elle l'a appelée pour s'excuser de s'être immiscée dans les
affaires de sa famille. «Tout le monde sait en Nouvelle-Zélande que j'étais un
boxeur et que j'ai passé beaucoup de temps au sein de la communauté à entraîner
les jeunes et à gérer mon affaire. Nous ne faisons ce genre de choses qu'elle
nous attribue… Si je l'avais fait, j'aurais été emprisonné», a déclaré Azzaoui en soulignant que sa famille a été profondément
affectée par les «récits unilatéraux qui ont été présentés au public». Le
journal a fait réagir, à partir de Londres, un porte-parole de Mme Mihi Puriri, qui estime que les
remarques faites par M. Azzaoui contredisaient ses
précédentes déclarations aux «médias algériens et à d'autres personnes
impliquées dans cette malheureuse affaire»'. Le porte-parole en question estime
qu'il s'agit de «mensonges et de fausses déclarations». «Ses affirmations selon
lesquelles le consul de Nouvelle-Zélande, Mme Barbara Welton,
l'a appelé pour s'excuser sont extrêmement fantaisistes».
slt j'aime bien connaitre toute ma famille :)
azzaoui souhila - oran, Algérie
31/03/2013 - 86444
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Posté Le : 17/03/2012
Posté par : sofiane
Ecrit par : Salem Ferdi
Source : www.lequotidien-oran.com