Le budget consacré par l'Etat pour l'acquisition du vaccin anti-Covid est de 22,5 milliards de dinars. C'est ce qu'a révélé à Alger le ministre des Finances, Aymen Benabderrahmane. Le grand argentier du pays intervenait, avant-hier, à l'occasion de l'installation d'un groupe de travail chargé de l'évaluation de l'impact économique de la Covid-19. La cérémonie s'est déroulée au niveau du siège de la tutelle. Le ministre a en effet déclaré que «le budget consacré par l'Etat pour l'acquisition du vaccin anti-Covid s'élève à 22,5 milliards de dinars,» sans évoquer le type de vaccin.Il ressort de ladite réunion, que l'heure des choix d'une relance économique prospère et durable, approche. Le déblocage de ladite enveloppe financière destinée à l'acquisition des vaccins, est le premier élément qui illustre cette vision. Car la vaccination de la population s'impose aujourd'hui comme un choix «inévitable» pour pouvoir entamer une relance économique. La réussite de la campagne de vaccination contre la, Coivd-19 est un enjeu de santé publique, mais aussi économique. Les expériences mondiales démontrent que la reprise de l'économie est suspendue à la réussite de la campagne de vaccination. Certes, il faudra du temps pour revenir à une activité économique normale. Mais, la volonté des pouvoirs publics et l'argent cash sont là. L'installation d'un groupe de travail multiculturel en relation avec l'activité économique, est le deuxième élément qui illustre la volonté du gouvernement à relancer l'activité économique.
Chose affirmée par le communiqué du ministère des finances, rendu à la fin de la cérémonie d'installation dudit groupe de travail chargé de l'évaluation de l'impact économique de la Covid-19. Le document précise que le groupe de travail, installé jeudi dernier, regroupe des représentants de départements ministériels d'activité économique. Il explique, également, que ledit groupe est chargé de réaliser un rapport sur l'impact généré par la pandémie de Covid-19 sur la situation économique et financière. Et il est attendu de ce rapport qu'il identifie les retombées et les conséquences économiques engendrées par la crise sanitaire. Une étape cruciale qui permet la prise de décisions qui serviront à la relance du monde économique. Par ailleurs, il y a lieu de noter que le ministre est revenu dans son discours sur les mesures urgentes prises par l'Algérie pour limiter les effets de la double crise résultant de la situation sanitaire et de la baisse des prix du pétrole au niveau du marché international. Le ministre a indiqué dans ce sens que «le ratio d'endettement public par rapport au produit intérieur brut a enregistré une légère augmentation par rapport aux pays voisins et au reste des pays». Benabderrahmane a ajouté que «les autorités du pays avaient décidé de prendre des mesures exceptionnelles pour préserver le pouvoir d'achat des citoyens et des entreprises économiques en instaurant des procédures fiscales simplifiées, ainsi qu'en rationalisant les dépenses publiques et en accordant des avantages et des subventions aux entreprises en difficulté». Le ministre a précisé que l'Algérie avait acquis des équipements de protection pour
17,7 milliards de dinars, accordé des allocations exceptionnelles pour les travailleurs de 99,2 milliards de dinars, et initié des opérations de solidarité et d'aides financières pour les familles et les travailleurs exerçant des professions libérales vulnérables, à hauteur de 73,1 milliards de dinars. Il a également souligné que les opérations de rapatriement des ressortissants algériens bloqués à l'étranger ont coûté 9,5 milliards de dinars et les opérations de solidarité internationale, 271 millions de dinars.
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Posté Le : 29/05/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Mohamed AMROUNI
Source : www.lexpressiondz.com