Algérie

LE BONJOUR DU «SOIR»



Par Maamar Farah
Nous avons longuement épilogué sur les vols successifs de partis dont a été victime M. Djaballah qui détient le record absolu en matière de pertes soudaines de mouvements politiques. Avec 7 députés, la cagnotte est alléchante et les pillards de partis se frottent les mains.
Voler ces partis-là, c'est un jeu d'enfant car leur proprio est un étourdi qui facilite énormément la tâche des malfaiteurs : par exemple, il laisse son parti sur la banquette arrière et oublie de fermer à clé sa voiture. Les chapardeurs n'ont qu'à se servir. Parfois, il va à la mosquée, laisse son parti à l'entrée, comme on laisse sa paire de souliers, et, à la sortie, plus de parti, ni de souliers ! On n'a pas idée d'agir comme ça aux portes d'une mosquée, surtout lorsqu'on trimballe un parti islamiste. C'est de la provocation ! S'il allait au bar, M. Djaballah pourrait lâcher son parti et lui servir même un Jet 27 : personne parmi les consommateurs ne voudrait d'un parti religieux ! Mais, voilà, M. Djaballah ne va pas dans ces établissements du diable… L'autre jour, il a mis à sécher son parti à côté d'un kamis de valeur, dans la cour de sa belle villa de Draria. Le kamis attira un voleur qui, remarquant le parti exposé au soleil, se souvint d'une chronique du buveur de thé qui racontait les mésaventures de M. Djaballah. Alors, il se servit en se disant : «Ça rapportera sûrement beaucoup au souk d'El Harrach !» Pour le concepteur de partis volatiles, le cauchemar continue…


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