Par Maâmar FarahIl y a quelques mois, et suite aux tragiques événements de Ghardaà'a, nous avions longuement évoqué la «main de l'étranger» marocaine dans la manipulation qui a précédé ces journées noires, ainsi que les menées déstabilisatrices des services de Mohammed VI. La réaction de beaucoup de lecteurs ne fut pas tendre. Ainsi, et parce que le pouvoir évoque à tort et à travers cette fameuse «main», elle n'existerait pas et nous devenons automatiquement non crédibles, voire complices, dès que nous l'évoquons ! En ces jours où se découvrent les pires machinations impérialistes ayant soufflé dans le brasier d'un printemps arabe... glacial, nous pensions que la clairvoyance allait ouvrir les yeux de certains.Alors, dois-je me taire aujourd'hui devant cette nouvelle manoeuvre de la même «main du voisin» qui, du haut de la tribune de l'ONU, soulève la question de «l'occupation de la Kabylie»' N'est-ce pas encore et toujours cette monarchie marocaine et ses sbires qui reviennent à la charge, après les échecs cuisants qu'ils ont subis 'Le problème n'est pas dans l'animosité, voire l'irresponsabilité des officiels marocains. Ils sont dans leur rèle. Mais, plutôt dans la surdité de certains qui n'entendent que ce qu'ils veulent entendre. Et vive la fraternité maghrébine !
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Posté Le : 07/11/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Le Soir d'Algérie
Source : www.lesoirdalgerie.com