Algérie

Le Bonjour du «Soir»



Le Bonjour du «Soir»
Par Maâmar FarahAu début de la crise d'In Salah, nous écrivions que nous n'étions pas obligés de faire comme les USA — risque d'atteinte majeure à l'environnement — ou... interdire l'exploitation du gaz de schiste comme l'a fait la France — zones à forte densité urbaine. Ce qui n'a rien à voir avec le Sahara. Reste que la proximité d'une ville comme In Salah pose problème et la sagesse aurait voulu que l'on ferme définitivement ce puits pour en creuser d'autres, plus tard, et loin, très loin de toute concentration urbaine. C'est possible et ça ne présente aucun danger.In Salah souffre déjà de l'enclavement, de la sous-administration, du chômage et du manque alarmant d'infrastructures. Dans cette ville, les températures sont les plus chaudes au monde : y vivre est déjà un calvaire ! Nous l'avons constaté sur place. Mais si l'on comprend la mobilisation populaire contre ce gaz, on ne peut applaudir aux attaques des forces de l'ordre, aux incendies et aux troubles générés par une minorité. Il est dans l'intérêt de tous qu'In Salah ne se transforme pas en seconde Ghardaïa. L'Etat doit désamorcer cette crise par un geste concret et définitif qui a tardé. Quand on louvoie trop, on fait le lit de la colère et ce sont les plus extrémistes qui se trouvent confortés.Il y a un plan pour transformer le Grand Sud en poudrière. De cela, personne ne peut plus douter. Et ce sont les enfants du Grand Sud qui peuvent sauver la situation ou... transformer l'Algérie en une immense torchère et, à ce moment-là , les méfaits du gaz de schiste apparaîtront comme une piqûre de mouche par rapport à l'hécatombe programmée.




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