Par Maâmar FarahNous voilà arrivés au terme de cette année 2014. De partout, les signaux sont à l'orange et l'on nous dit que ça va virer au rouge. Pourtant, cette année s'achève sur une bonne nouvelle : le gaz de schiste est une réalité en Algérie et l'exploitation de ces réserves parmi les plus colossales au monde donnera à notre pays les moyens qui lui manqueront à l'avenir et qui, nous l'espérons, seront mieux utilisés cette fois-ci.Je ne termine pas ce dernier billet de l'année sans un appel à secourir nos frères syriens et africains qui souffrent le martyre en ces journées glaciales. Un peu de chaleur humaine réchauffera leurs cœurs brisés et les aidera à mieux supporter cet exil forcé. Et la prochaine fois que l'on décidera d'aider les Nigériens à regagner leur pays, on doit le faire avec plus d'humanité et de tact, car l'exemple d'Oran n'est pas bon à suivre. Je ne termine pas aussi sans renouveler nos condoléances à la famille du «Sendid», wali d'Annaba, terrassé par une double crise cardiaque. Il faut faire taire les rumeurs absurdes : il est décédé de mort naturelle. Son cœur n'a pas tenu face aux pressions et au stress qui étaient son lot quotidien : le cas d'Annaba est particulier car la mafia de l'immobilier y est si puissante qu'elle construit n'importe où, mettant en danger les riverains et défiant les règles les plus élémentaires de génie civil et d'architecture.Personnellement, j'ai consacré plusieurs billets à ces puissants qui mènent la vie dure aux commis de l'Etat. Après le carrefour d'El M'haffeur et la destruction de la petite forêt pour faire plaisir à un milliardaire élu du FLN, une route s'est effondrée sur les hauteurs de Sidi-Aïssa du fait de l'érection d'une nouvelle tour. Et puis, il y a cette horreur qui monte à Chapuis et qui cache la vue aux pauvres propriétaires des villas en amont, au mépris des notions d'aménagement urbain sur le rivage ! Il y a aussi cette promotion et ces villas bâties sur le lit de l'oued Kouba et toutes ces «poches» repérées grâce à «Google Earth» et «réservées» rapidement. Bétonnage tous azimuts, bureaucratie, corruption, saleté, insécurité, passe-droits sont la triste réalité de cette ville qu'un wali a voulu sauver. Seul contre tous, il n'a pas pu aller plus loin... Paix à son âme ! Que ceux qui se croient encore honnêtes parmi ses pairs et tous les cadres de l'Etat se disent qu'on ne meurt qu'une fois mais que l'on peut vivre plusieurs vies dans l'indignité !
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Posté Le : 01/01/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Le Soir d'Algérie
Source : www.lesoirdalgerie.com