Par Maâmar FarahBienvenue ! A chaque élection présidentielle, vous êtes de plus en plus nombreux à rejoindre le club ! Il n'y a pas d'enseigne à la devanture de notre échoppe mais les braves savent ce qu'il n'y a pas dedans : nous ne vendons pas la déloyauté, la bassesse, la brosse à reluire...Ici, nous cultivons l'honneur, l'amour et la fidélité (même à Boumediène, surtout à Boumediène, et je sais que ça ne plaît pas à beaucoup de nos amis !). Certes, chemin faisant, nous nous trompons parfois, comme sur le FIS que nous avons considéré comme une force politique tolérable dès lors qu'il fut légalisé. Ici, nous assumons nos erreurs, nos errements. Car, très vite, le bon sens reprend le dessus. Quand, dans la balance, vous mettez l'amour fou pour un pays, la passion aveugle pour l'Algérie, vous retrouvez toujours le juste chemin, la voie tracée par le sang et les larmes.Ici, ce n'est pas la maison de la revanche, des coups bas, des tireurs sur les ambulances. Quand il a fallu dire «prompt rétablissement» au malade du Val-de-Grâce, sans calcul, ni arrière-pensées, nous l'avons fait. A ce moment-là , beaucoup parmi les pensionnaires de la maison d'en face ne pouvaient en faire autant : ils cherchaient la direction du vent car ils pensaient que c'était la fin pour leur idole ! Et quand, face à l'horreur de certains discours, écrits ou dessins raillant la maladie, l'incapacité physique ou souhaitant carrément la mort d'un être humain, nous avons gueulé «Basta !» Car la maison de l'honneur ne saurait se transformer en arrière-boutique de l'abjection... Ici, c'est le club des hommes debout ! Donc, bienvenue à vous qui n'acceptez pas, n'acceptez plus la mort lente de votre pays. Nous étions si peu nombreux ici en 2000. Nous sommes des millions en 2014. Faisons du bruit, pas la guerre ! Portons nos voix aux maîtres de ce pays en nous abstenant d'aller voter. C'est notre devoir. Ici. Dans cette maison où nous sommes heureux d'accueillir le brave Sofiane Djilali, et les camarades islamistes (sans jeu de mots). Non, ce n'est plus une erreur d'analyse semblable à celle qui nous a fait accepter le FIS dans le jeu politique. Mokri et tous les autres sont aussi des Algériens debout et nous sommes heureux de les accueillir, là où le FFS, le MDS, le RCD et le PST se font vieux parmi nous. Ici, ce n'est pas la maison du vote. C'est celle du boycott !
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Posté Le : 25/02/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Le Soir d'Algérie
Source : www.lesoirdalgerie.com