Algérie

Le bon vieil Alger



Le bon vieil Alger
Le touriste, qu'il soit autochtone ou étranger, n'a d'autres choix que d'avaler des kilomètres d'images ancrées dans verdure, sable, béton, l''il n'en finit pas d'ingurgiter sans répit, en redemande encore et encore. Insatiable, il court après les pancartes indicatrices. A l'Est, à l'Ouest, au Sud, au Nord, le pays livre une générosité sans conteste. Elle est profondément enracinée dans l'élan du c'ur sur la main. Toujours. En tout temps. Spontanément et sans ambages. La vie au naturel du pays profond. Elle est plénitude et extase dans le labeur quotidien des montagnards. Elle est aussi entière dans la sagesse des gens du Sud. Elle est chargée de vie et de rêves chez les populations de l'Ouest. Elle est l'art, la raison des villes de l'Est. La route est longue, bien longue. Séduisante et attirante. La tentative dépasse l'entendement dès lors que les couleurs Algérie, provoquent les yeux, pour atteindre le pas qui ne résiste plus. Trop tard, il a foulé le sol d'El Djazaïr. Alger s'ouvre alors à l'accueil. Elle offre plusieurs destinations. Elles se font arc-en-ciel pour donner le vertige. Kilomètre zéro. Rien à faire. Les bornes kilométriques avalent l'asphalte. C'est parti pour la magie. El Kasbah avec Zoudj Ayoun (Les deux fontaines), Djamâa Ketchaoua, le palais du Dey, Dar Aziza ; ses murs pittoresques sur lesquels s'appuient les tailleurs traditionnels, les marchands de bonbons, les cuisiniers de mets odorants d'épices et de coriandre, les fontaines à la mosaïque turque, les hammams aux bassins artistiques, les boui-boui aux arômes alléchants, les voix enfantines des écoles coraniques, les vitrines des costumes traditionnels, entre chéchias, pantalon arabe et babouches, la révolution du chahid Ali La Pointe... plus loin, Djamaâ El Kebir, face à la mer, contigu à la pêcherie où le poisson garnit les restaurants du coin. Il y a tout près le Bastion 23, ou le palais des Raïs, aujourd'hui ressuscité des méandres de l'oubli et qui accueille l'art dans toutes ses expressions. Le regard alors ne peut s'empêcher de porter sur l'Amirauté et le port, le plus important du pays. L'iode donne le frisson les soirs d'été, sur les vastes balcons des pâtés d'immeubles qui s'agglutinent serrés les uns aux autres autour d'Alger. Mélange agréable des civilisations, convoitant la capitale à tour de rôle et le pays entier, les mêmes traces patrimoniales à travers le vaste territoire qui est le nôtre.




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