La communication examine la manière dont Assia DJEBAR entreprend, dans Le Blanc de l'Algérie, d'interroger les événements tragiques des années 90 en les juxtaposant à ceux de la guerre d'Indépendance puis de la postindépendance. . La première partie de l'analyse, placée sous le sceau de la mémoire vive, montre que la romancière-historienne, en reconvoquant le souvenir "vivant" des chers disparus, s'instaure elle -même témoin et réhabilite ainsi la notion du témoignage sous le sceau duquel elle se place dans la seconde partie
Pareille entreprise exhibe le souci de Djebar de réécrire le Blanc de l'Histoire algérienne en comblant ses béances, en dotant les morts de traces/ sépultures dignes et à même de faire place aux vivants, lesquels, mettant fin à "l'autodévoration collective", réapprendraient enfin le dialogue.
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Posté Le : 05/09/2022
Posté par : einstein
Ecrit par : - Boukhelou Fatima
Source : الخطاب Volume 8, Numéro 16, Pages 179-192 2013-12-01