Algérie

Le bilan est porté à 8 morts et plusieurs arrestations : L'Iran fait face à une seconde « intifadha »



Le bilan est porté  à 8 morts et plusieurs arrestations : L'Iran fait face à une seconde « intifadha »
Le journaliste et défenseur des droits de l'homme, Emadeddin Baghi, et d'autres militants de l'opposition réformatriceont également été arrêtés. L'Iran semble s'installer durablement dans une seconde révolte populaire et politique depuis la réélection du conservateur Ahmadinejad pour un second mandat présidentiel en juin dernier. Le bilan des affrontements opposant manifestants et forces de l'ordre est porté à 8 morts, ont annoncé plusieurs chaînes de télévision. Le bilan est plus lourd, selon les partisans de l'opposant Mir Hossein, qui continuent à recenser les manifestants disparus dans les rues où se sont déroulées les manifestations.La vague de la répression est suivie d'une série d'arrestations d'opposants au régime de Téhéran. Ainsi, Morteza Haji, ancien ministre et directeur général de la fondation Baran de l'ancien président réformateur Mohammad Khatami et son adjoint Hassan Rassouli, ont été arrêtés hier matin au moment où plusieurs personnalités proches du régime ont appelé à intensifier la répression, selon le site des parlementaires d'opposition Parlemannews.ir.Trois des principaux conseillers de l'ancien Premier ministre Mir Hossein Moussavi ' Ali Reza Beheshti, Ghorban Behzadian Nejad et Mohammad Bagherian ' ont également été arrêtés, selon la même source. Dans la même journée, le journaliste et défenseur des droits de l'homme, Emadeddin Baghi et d'autres militants de l'opposition réformatrice ont également été arrêtés. Un autre journaliste syrien, Razal Al Bacha, travaillant pour la chaîne Dubai TV, a été arrêté à Téhéran, a indiqué l'AFP. Les autorités iraniennes ont confirmé lundi l'arrestation d'un journaliste syrien de la chaîne de télévision Dubaï TV disparu dimanche à Téhéran, a indiqué à l'AFP un de ses collègues. Reza al-Bacha, âgé de 27 ans, avait disparu après avoir indiqué à sa famille par téléphone qu'il était bloqué dans le centre de Téhéran où se déroulaient de violents affrontements entre manifestants antigouvernementaux et forces de l'ordre. La vague d'arrestations n'a pas épargné l'ancien ministre des Affaires étrangères iranien, Ibrahim Yazdi, chef du Mouvement de libération de l'Iran (MLI, opposition libérale) qui a été arrêté dans la nuit de dimanche à lundi à son domicile par les services de sécurité, selon un site internet d'opposition.En tout, le nombre d'arrestations dépasse 300 personnes, selon la police iranienne. Par ailleurs, des informations qui parviennent de Téhéran font état de la disparition du corps du neveu de Mir Moussavi, assassiné dimanche passé par les forces de sécurité. Il faut dire que depuis la mort de l'ayatollah Hossein-Ali Montazeri, le 19 décembre dernier, plusieurs villes iraniennes sombrent dans des manifestations sanglantes.Après les funérailles de Montazeri, le rassemblement de plusieurs dizaines de milliers de personnes se transforme en manifestation antigouvernementale. Et, depuis, le bras de fer est engagé entre opposition et gouvernement. Les partisans d'Ahmadinejad appellent à plus de « fermeté » et à répondre violemment aux manifestations contre le régime. Les capitales occidentales qui suivent avec « inquiétude » les événements, condamnent « avec la plus grande fermeté la répression qui s'abat sur les manifestants d'opposition ».


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