Algérie

Le bilan effarant du terrorisme routier



Le dernier bilan annuel sur les accidents de la route a fait ressortir près de 3.275 morts et 31.010 blessés. L'Algérie qui bat ce triste record n'a pu venir à bout des accidents meurtriers malgré les mesures draconiennes prises ces dernières annéesLe dernier bilan annuel sur les accidents de la route a fait ressortir près de 3.275 morts et 31.010 blessés. L'Algérie qui bat ce triste record n'a pu venir à bout des accidents meurtriers malgré les mesures draconiennes prises ces dernières années
Les chiffres révélés récemment par les services de sécurité, dont la Gendarmerie nationale concernent la période janvier 2019 à janvier 2020. La wilaya d'Alger vient en tête des accidents de la route avec 1.154 enregistrés à fin décembre 2019. Selon les enquêtes fournies par ces services, il s'avère que "le facteur humain est l'une des principales causes de ces accidents".
L'autre cause est celle des vitesses excessives et les dépassements dangereux qui font leur lot de victimes. Ces conduites dangereuses ont obligé les services de la sécurité routière à "déployer plus de brigades de contrôle sur les grands axes routiers et même les routes secondaires" selon les mêmes responsables.Les victimes se comptent par centaines surtout à proximités des colsde montagnes et sur l'autoroute Est-Ouest, dont certains tronçons accusentun certain délabrement. Mais au-delà des causes citées, les mesures dissuasives adoptées pour baisser le nombre des accidents se sont montrées insuffisantes selon des experts en prévention routière.
"Le retrait du permis de conduire et les contraventions qui ont presque doublé n'ont pas atténué l'hécatombe routière", selon ces spécialistes. D'autre part, les responsables de la sécurité routière soulignent qu'il y a "une responsabilité dans les camions poids lourds et bus dont la courbe des accidents est en montée depuis ces dernières années". En effet selon le Centre national de prévention de la sécurité routière "le non respect de la vitesse autorisée de ces engins qui sillonnent les villes la nuit est inclus comme facteur de risque aggravant les accidents de la circulation".
Les poids lourds pointés du doigt
Il faut savoir que des mesures ont été prises depuis quelques années pour réglementer la circulation des poids lourds dans les agglomérations urbaines. Ces derniers n'ont pas le droit de pénétrer dans les zones urbaines de jour et se voient limiter leurs circulations uniquement en dehors des grandes agglomérations. Pour ce qui des bus, une dérogationspéciale est accordée au propriétaire et chauffeur de bus qui lui précise les itinéraires, le nombre de passagers à transporter et l'obligation de ces derniers d'avoir deux chauffeurs pour les longstrajets de nuit.
Si ces mesures ont été respectées dans l'ensemble, il y a lieu de s'interroger sur les causes des accidents des camions et bus où il est relevé qu'à 75 % les collisions avec les automobilistes causent des décès. Il est indiqué également que le parc des bus de transport privé dans les zones urbaines est vétuste et ne répond pas aux normes de sécurité des passagers telles qu'elles ont été édictées. Or, il y a maintenant une obligation faite aux propriétaires de ces bus pour un entretien périodique et une révision technique qui doivent être dûment mentionnés dans leurs carnets d'entretiens.
Les campagnes de sensibilisation continuent
Le Centre national de la prévention de la sécurité routière vient de renouveler sa campagne de sensibilisation pour tous les automobilistes. Pour rester dans la proximité, le centre compte diffuser encore les spots publicitaires dans les différentes chaînes TV et radios. Mais cette fois, le déploiement sera à travers les SMS envoyés pour tous les automobilistes. Pour toucher le grand public, les images seront concoctées et seront diffusées via les réseaux sociaux. "Notre but est de toucher les coeurs des citoyens en montrant des images d'enfants et depersonnes adultes handicapés suite à un accident" note un des responsables du Centre. Dans le même registre, un accent particulier sera mis pour l'impact de ces accidents sur les enfants et surtout près des établissements scolaires.
Les chiffres révélés récemment par les services de sécurité, dont la Gendarmerie nationale concernent la période janvier 2019 à janvier 2020. La wilaya d'Alger vient en tête des accidents de la route avec 1.154 enregistrés à fin décembre 2019. Selon les enquêtes fournies par ces services, il s'avère que "le facteur humain est l'une des principales causes de ces accidents".
L'autre cause est celle des vitesses excessives et les dépassements dangereux qui font leur lot de victimes. Ces conduites dangereuses ont obligé les services de la sécurité routière à "déployer plus de brigades de contrôle sur les grands axes routiers et même les routes secondaires" selon les mêmes responsables.Les victimes se comptent par centaines surtout à proximités des colsde montagnes et sur l'autoroute Est-Ouest, dont certains tronçons accusentun certain délabrement. Mais au-delà des causes citées, les mesures dissuasives adoptées pour baisser le nombre des accidents se sont montrées insuffisantes selon des experts en prévention routière.
"Le retrait du permis de conduire et les contraventions qui ont presque doublé n'ont pas atténué l'hécatombe routière", selon ces spécialistes. D'autre part, les responsables de la sécurité routière soulignent qu'il y a "une responsabilité dans les camions poids lourds et bus dont la courbe des accidents est en montée depuis ces dernières années". En effet selon le Centre national de prévention de la sécurité routière "le non respect de la vitesse autorisée de ces engins qui sillonnent les villes la nuit est inclus comme facteur de risque aggravant les accidents de la circulation".
Les poids lourds pointés du doigt
Il faut savoir que des mesures ont été prises depuis quelques années pour réglementer la circulation des poids lourds dans les agglomérations urbaines. Ces derniers n'ont pas le droit de pénétrer dans les zones urbaines de jour et se voient limiter leurs circulations uniquement en dehors des grandes agglomérations. Pour ce qui des bus, une dérogationspéciale est accordée au propriétaire et chauffeur de bus qui lui précise les itinéraires, le nombre de passagers à transporter et l'obligation de ces derniers d'avoir deux chauffeurs pour les longstrajets de nuit.
Si ces mesures ont été respectées dans l'ensemble, il y a lieu de s'interroger sur les causes des accidents des camions et bus où il est relevé qu'à 75 % les collisions avec les automobilistes causent des décès. Il est indiqué également que le parc des bus de transport privé dans les zones urbaines est vétuste et ne répond pas aux normes de sécurité des passagers telles qu'elles ont été édictées. Or, il y a maintenant une obligation faite aux propriétaires de ces bus pour un entretien périodique et une révision technique qui doivent être dûment mentionnés dans leurs carnets d'entretiens.
Les campagnes de sensibilisation continuent
Le Centre national de la prévention de la sécurité routière vient de renouveler sa campagne de sensibilisation pour tous les automobilistes. Pour rester dans la proximité, le centre compte diffuser encore les spots publicitaires dans les différentes chaînes TV et radios. Mais cette fois, le déploiement sera à travers les SMS envoyés pour tous les automobilistes. Pour toucher le grand public, les images seront concoctées et seront diffusées via les réseaux sociaux. "Notre but est de toucher les coeurs des citoyens en montrant des images d'enfants et depersonnes adultes handicapés suite à un accident" note un des responsables du Centre. Dans le même registre, un accent particulier sera mis pour l'impact de ces accidents sur les enfants et surtout près des établissements scolaires.


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