En présence de l'ex-coach du MCA, Smaïl Khabatou, les spécialistes ont donné leurs avis sur la participation de l'équipe nationale à la CAN. Pour Meziane Ighil, le bilan de l'équipe nationale est mitigé. « C'est vrai que nous sommes passés à côté en ce qui concerne le résultat technique. Ceci dit, j'ai pu déceler des trois matches que l'équipe a une bonne base. Mais, Il y a, par contre, beaucoup de déchets et de fautes », pense-t-il. Dans le même ordre d'idées, l'ancienne vedette du NAHD a indiqué qu'il y a beaucoup de réglages à apporter au niveau de la défense. « Ce compartiment n'a pas été à la hauteur. Nous avons manqué énormément de vigilance ». Commentant l'objectif fixé par la FAF, à savoir le dernier carré, Ighil dira : « Il ne fallait pas placer la barre aussi haut. Pour gagner le titre ou jouer les premiers rôles, il faut avoir des éléments confirmés et aussi une très bonne préparation. Ce ne fut pas notre cas. L'équipe est en perpétuel changement ». Comparant l'EN à la Tunisie et au Togo, le technicien a fait savoir que « nos adversaires ont su choisir la stratégie qui leur convient », soulignant que « les Verts sont bons dans la réaction plus que dans l'action ». Pour ce qui du maintien de Halilhodzic, Ighil a révélé qu'il est pour la stabilité. « Le limogeage d'un entraîneur est difficile à digérer. Le résultat n'est que l'aboutissement d'un processus. Il faut prôner la continuité », dit-il. Et de renchérir : « L'entraîneur qui défend ses convictions malgré l'échec est digne de considération ». Pour sa part, Abderrahmane Mahdaoui a rappelé que l'équipe nationale a perdu quelque peu confiance depuis la défaite face au Mali. « Avant le match du Mali, le discours était positif. Après la défaite, certains principes de travail ont été remis en cause. Le sélectionneur a déclaré avant la CAN 2013 que l'élimination de l'EN au premier tour ne serait pas une surprise. Cela a semé le doute dans les rangs », dira-t-il. Pour ce qui est du renouvellement de confiance au coach bosnien, le sélectionneur national militaire a signalé qu'il est pour à un contrat de longue durée. « Il faut accepter les défaites et continuer à travailler. Il y a du positif qu'on doit conserver. Question préparation, la sélection a bénéficié de toutes les commodités ». A propos du renfort, Mahdaoui a mis en exergue l'absence d'un animateur de la trempe de Meghni. « Il nous faut un joueur d'envergure. Actuellement, il n'est pas facile de le trouver. Le plus important réside dans la force du groupe ». Hamid Zouba, quant à lui, a conseillé la fédération de se consacrer à la formation. Selon lui, il est temps d'associer tous les acteurs du football algérien qu'ils soient entraîneurs où présidents à un projet en prévision du mondial 2022. « Nous sommes constructifs. Les jeunes de 12 ans peuvent prendre part au mondial 2022. Pour cela, il faut s'occuper du football au niveau des clubs. Qu'on arrête de dépendre des clubs européens. On doit révolutionner les esprits », soutient-il. Au sujet du parcours de l'EN à la CAN 2013, Zouba a souligné que l'échec est la conséquence d'une erreur. « Quand on se rappelle de la composante des deux derniers matches amicaux, on constate que le coach national n'avait pas une idée précise sur l'équipe type. A cela s'ajoute l'erreur de coaching face à la Tunisie. On aurait dû incorporer un attaquant à la place de Lemouchia ». Pour ce qui est de la presse, l'ancien joueur de l'équipe FLN a appelé les journalistes à faire des analyses objectives. « Il y a lieu d'éviter le parti-pris. Il faut critiquer objectivement, sans détruire », a-t-il conclu.
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Posté Le : 03/02/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Adel K
Source : www.horizons-dz.com