Algérie

Le bilan de Ahmad Ahmad pas convaincant '



Il a présenté son bilan, en face il y avait ceux qui sont loin de le suivre. Ils considèrent l'édition 2019 comme un échec.Cette catégorie de professionnels notamment composés de médias, rappelle que deux semaines avant le coup d'envoi de cette édition 2019, le patron de la Confédération africaine du football (CAF), Ahmad Ahmad, était arrêté (puis relâché) à Paris lors d'une enquête pour «corruption» et «abus de confiance». «La FIFA, qui enquête, elle aussi, sur le président de la CAF, a par ailleurs chargé sa secrétaire générale Fatma Samoura, d'assurer «à la CAF un fonctionnement transparent et efficace», rappelait la BBC il y a un mois. Le nombre de spectateurs en dehors des matches de l'Egypte est aussi un élément négatif à verser au bilan de cette manifestation sportive. L'autre explication réside dans les prix des billets, situés entre 5 et 26 euros (8 et 30? pour les matches de l'Egypte), ce qui est relativement élevé par rapport au niveau de vie du pays hôte et du continent africain. Enfin, il y a un fait qui pèse dans son bilan mais qui n'a pas été signalé, c'est la sortie de l'Egypte dès les 8es de finale, ce qui s'est transformé en manque à gagner pour les organisateurs, alors incapables de recouvrir les frais de billetterie pour l'ensemble de la compétition. Pour les envoyés spéciaux «une bonne nouvelle pour le gouvernement égyptien qui avait fort à faire avec ce défi sécuritaire, en seulement six mois de concertation. Les autorités du pays hôte jugent le bilan de cette CAN de très positif». Ahmad Ahmad a donc fait le bilan de la CAN 2019, celui de la 32e édition. Pour lui, c'est une réussite. Le défi, celui d'organiser une CAN à vingt quatre équipes est déjà une réussite. II a rappelé que nombreuses sont les nations du football, qui veulent voir leur équipe en phase finale. «Or, dira-t-il, ces derniers temps, certaines d'entre elles n'arrivent pas à se qualifier.» Il enchaînera en disant que de l'autre côté, «il y a des talents émergents du football, qui ont fourni d'énormes efforts». Pour le président de la CAF, sa satisfaction est de noter «que tout le monde reconnaît que passer à vingt quatre équipes était la meilleure décision à prendre.» Et de souligner avec force que «les grandes nations furent présentes, au même titre que les pays émergents.» Poursuivant la présentation de son bilan, il profitera pour communiquer quelques éléments qui expliquent pour faire jouer une CAN en juin ' «On a déplacé l'événement pour juin car les joueurs n'étaient pas sereins de quitter leurs clubs respectifs en janvier.» Et de compléter par dire que «toutes les compétitions internationales se jouent en fin de saison». Ahmad Ahmad développera en disant «qu'il n'a aucune raison que l'on s'entête à maintenir la CAN au moins de janvier». Il jugera la programmation d'une telle manifestation en cette période d'été «aucune compétition majeure, championnat européen ou autres n'a fait de l'ombre à la CAN. Pour lui, cela fait de son bilan positif, il le dit «le décalage de la CAN a avantagé tout le monde y compris les spectateurs qui ont bénéficié de la présence des stars de continent». Qu'on est-il de la valeur des revenus de la CAF à cette CAN ' «Les revenus ont augmenté de 25% par rapport à l'édition précédente (...), dira-t-il, on avait quatre sponsors internationaux, cette fois-ci, il y en a eu neuf.» Et de faire remarquer qu'avant «les partenaires locaux octroyaient à peine cent mille dollars, cette fois-ci, le montant s'est élevé à cinq millions de dollars». Il abordera ensuite l'expérience de la VAR, lors de cette CAN. Il a comparé cela à un pilote d'avion, qui doit accumuler un certain nombre d'heures de vols. Cet appareil doit avoir un certain nombre d'heures d'utilisation, selon l'arbitre. Il fera rappeler qu'avant la CAN, seuls quatre arbitres (africains) étaient aptes à faire usage de l'assistance Vidéo. Aujourd'hui, ils sont seize. Il n'oubliera pas de signaler que deux arbitres européens étaient présents durant cette CAN, non seulement mais aussi le grand patron de l'arbitrage à la FIFA. Une manière de dire que la CAN avait besoin des professionnels de cette filière d'arbitrage. Quant à l'avantage de la VAR, il dira «on ne peut que rendre justice si on prend comme exemple ce penalty que l'arbitre a failli accorder au Sénégal contre l'Algérie en finale sans l'intervention de la VAR».


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