Le BF pour corriger l'avenir du football

«Qui cherche-t-on à abattre '». Bien malin celui qui répondrait à cette question. La rue ne s'étonne plus. L'instance nationale de football aurait pu fournir une meilleure prestation durant les saisons écoulées pour se mettre à l'abri de toutes critiques. Le mal est là, il est le produit des saisons écoulées, bien loin de celle de Zetchi. Mais le silence des uns et des autres conforte le fonctionnement de cette instance, jusqu'à ce que la plaie devienne profonde.Qui des dirigeants des clubs ne s'est pas plaint du bruit assourdissant de cette panique ' Qui des dirigeants des clubs de football n'a pas dénoncé le virus qui s'attaque à l'image du football national ' Ils sont encore aujourd'hui, dans la salle de conférence, applaudissent et réfutent tout ce qui se disait auparavant. Une telle position ne peut être ignorée lorsqu'elle n'arrange que ceux qui préfèrent jouer sur tous les fronts. Alors qui est responsable et qui ne l'est pas ' La réunion du Bureau fédéral qui vient de se tenir au niveau du Centre technique national de Sidi Moussa, et sur laquelle nous y reviendrons, ne peut ne peut ignorer les différentes situations qui ont froissé, voire même fragilisé l'état de santé de cette institution. Pas une période de calme. Chaque occasion, qui pointe son nez, est une parfaite occasion pour jeter des «verres» et s'attaquer aux racines de l'optimisme. Rumeurs et polémiques se baladent de bout en bout, et souvent écrasent tous les espoirs, non seulement de ce sport-roi, mais également ceux de l'Equipe nationale. Qui a intérêt à ce que cette situation s'enflamme ' Qui sont ses auteurs ' Le travail du BF ne peut faire passer sous silence cet état de fait. Lever le rideau sur toutes les vérités afin d'éteindre cette flamme qui continue de malmener des personnes, mais aussi et surtout, à menacer la stabilité de l'instance nationale de football. La parfaite réalisation des Verts n'a pas échappé aux tentatives de déstabilisation. Il est vrai que le peuple algérien se constitue aujourd'hui comme la barricade pour protéger et soutenir le jeune sélectionneur algérien Djamel Belmadi, qui est donné comme partant, mais cela ne suffit pas pour mettre à nu les auteurs de ces rumeurs. Le diner, cette fois, s'est vite refroidi et les maîtres-chanteurs se sont vus mis au feu. Le BF ne peut que saluer cette formidable réalisation menée de bout en bout par un groupe qui fait remonter à la surface l'Equipe nationale algérienne, mais pas le football national. Ce sera aux autres de prendre exemple et de copier sur ce sélectionneur pour imposer une nouvelle page du football national. Oublier, ou carrément changer de style de gestion, pour redonner vie, forme et force aux clubs. Le bilan de la CAN s'intronise comme l'exemple à faire multiplier pour marquer la différence entre la saison écoulée et celle qui arrive. Le BF ne peut faire passer l'idée de «repeindre» les murs de l'instance. Certainement comme celui de faire associer les professionnels du football. Reste aussi à savoir si l'on a abordé le sujet des «joueurs du grand Maghreb considérés comme des extra-communautaires en Algérie, mais pas en Tunisie, qui a adopté la loi préconisée par l'UNAF, de ne plus limiter le nombre de joueurs nord-africains au sein des équipes». Le BF n'est pas et ne peut être comme les autres, au regard des questions qui se sont vite posées durant ces derniers mois, en l'occurrence le départ de Zetchi, de Belmadi, de Medane... ' Justement ce dernier s'est exprimé à la radio web Top Radio Algérie, où il s'est étonné de cette vague de rumeurs.?«Je pense qu'on mérite plus de respect, notamment en ce qui concerne Djamel. J'ai d'ailleurs été chargé de faire l'intermédiaire, on m'a mandaté de le faire. Djamel a fait beaucoup de sacrifices pour venir en sélection. Il a vraiment apporté sa touche, certes tout le monde a apporté quelque chose, mais lui un peu plus que les autres. C'est quelqu'un de méticuleux dans le travail, il ne laisse rien au hasard», s'est-il insurgé. Evoquant la rumeur sur son départ «s'il y a une nouvelle organisation qui va se faire, bienvenue à toute personne qui peut apporter un plus à l'Equipe nationale. Je ne suis pas éternel en EN. Je suis venu du BF, on m'a fait confiance, on m'a donné l'opportunité de travailler, et Al Hamdoullah je suis aujourd'hui champion d'Afrique. On est là pour le football pas pour autre chose, je ne suis pas un parachuté. Cela fait d'ailleurs 9 jours seulement que l'on est rentré d'Egypte, et au lieu de savourer ce titre, on préfère parler de démission de Zetchi, de Belmadi qui part, ou encore de Medane qui va être remplacé. Toutes ces man?uvres sont faites pour nous salir. Il y a un BF qui va se tenir, et des décisions vont être prises», rapporte un confrère.