Algérie

«Le BF ne m'intéresse pas, si je voulais je l'aurais accepté avant»


Ce 31 juillet 2023, le président de la Ligue de football professionnel Abdelkrim Medouar, anime le premier Forum de la chaine TV Al Hayet, durant laquelle il voulait tout dire à la fois, sans tenir compte de la ponctuation qui est importante.L'absence de climatiseur dans la salle l'a énormément gêné, entre le verre d'eau et l'absence de serviette pour se débarrasser de sa sueur, le choix n'est pourtant pas difficile...
Tout ce qui affaiblit le football
Il a tout dit ou...plutôt peu de ce qu'il aurait envie de dire. Les questions des médias n'étaient pas assez musclées pour qu'il aille plus loin dans ce qu'il aurait pu dévoiler. Son bilan ' A-t-il réellement besoin de le présenter ' Qui oserait qu'il ignore son bilan. Et d'ailleurs, pourquoi cette conférence de presse qui intervient en plein débat sur la prochaine élection du président de la Fédération algérienne de football. Bref, tout est dit et tant mieux pour ceux qui n'ont retenu que l'essentiel et mis à l'écart ce qui ne l'est pas. Dans la foulée des questions, il y a celle relative à la démission du président de la FAF. Un sujet excitant qui tombe à pic pour susciter débats. Préparation des prochaines élections. Une occasion pour décrire l'état des lieux de cette instance, qui n'arrive pas à mettre de l'ordre dans le désordre. Un registre qui dévoile le mal qui ronge cette instance depuis de longues années.
Abidjan, l'avis de Medouar
Pour Medouar, ce qui s'est passé à Abidjan, ne devrait étonner personne, c'est un mal qui fait l'ombre à plusieurs situations qui perturbent le fonctionnement de l'instance. A-t-on tardé à tout dévoiler ' Mais dévoiler quoi ' Y aurait-il quelque chose qui n'est pas encore dévoilé ' «les médias (radio, télévision, presse écrite, vous avez tous traité et dénonce ce mal et vous savez tous ce qui se passe...Abidjan est la conséquence du résultat d'une politique interne défaillante, les effets d'une regrettable instabilité qui s'est répercutée sur ce qui s'est passée là- bas». Il enchainera sur un cas concret, comment expliquer l'absence de représentants de la FAF au coeur des instances internationales de football ' «Comment voulez-vous qu'on soit à la CAF et à la FIFA alors qu'un mandat a connu 3 présidents ' 4 depuis 2017...C'est inadmissible, on a eu une grande occasion énorme cette année, la CAF a passé presque une année en Algérie, mais...». En effet, cette absence longtemps mise à nue, profite aujourd'hui au M (...) pour gérer et imposer ses idées à la Confédération africaine de football.
Le sport est-il malade '
Ne s'arrêtant pas à cette réflexion, il enchaînera sur un autre fait qui dégrade la situation. Il s'agit de la saturation du sport en général, et comme preuve «les changements sans cesse de ministres de la Jeunesse et des Sports...Il y a eu en 3 ou 4 ans ' Le ministre qui vient ramène sa politique, le feuilleton des statuts est là pour en témoigner, le ministre actuel est un sportif, il sait beaucoup de choses de tous les sports, mais s'il n'y a pas de stabilité, on n'arrivera pas à un résultat».
Oui ou non pour les prochaines élections
La période de dépôt des candidatures pour la présidence de la FAF est ouverte depuis déjà 3 jours. Sa réponse s'est faite avec une pointe d'excitation : «Je ne suis pas l'homme qui occupera une chaise dans l'équipe d'un autre candidat. Suis-je un nouveau dans ce monde du football ' Je suis celui qui a géré durant des années le football, mon passé suffit pour ne pas être un exécutant, mais être aux commandes, d'autant plus que mon passé témoigne et témoignera encore de mes capacités à gérer une instance de football que j'ai toujours été aux commandes des missions que j'ai eu à diriger... J'ai tous mes droits de me porter candidat, je suis membre de l'AG, mais pour le moment je n'ai pas l'intention, mais d'ici le 13 août, tout est possible. Le Bureau fédéral ne m'intéresse pas, si je voulais je l'aurais accepté avant, je ne peux pas être membre, je suis comme ça, j'ai toujours été le responsable, j'ai été un commerçant, président de club, président de la LFP, maintenant si je veux intégrer la FAF, c'est pour être président». Tout est clair sur cette question, pas question de se nourrir des orientations ou des injections des autres, de ceux qui viennent prendre le fauteuil.
Personne n'a le droit de parler
en mon nom
Sous une autre tonalité, l'homme de la Ligue ou le patron de l'actuelle Ligue, ne veut pas se mêler aux autres, à ceux qui pensent qu'ils ont nourri, nourrissent encore, soignent et veillent sur la santé du football national. Il sous-entend qu'il n'est pas de ceux qui fuient leurs responsabilités. Il affirme ensuite qu'il «n'appartient à aucun un clan précis, je n'ai pas de protecteurs qui me défendent, je ne paye personne pour dire du bien de moi, je ne complote pas contre les autres pour blanchir mon image, personne n'a le droit de parler en mon nom, si je dois annoncer c'est moi qui le ferai». Y aurait-il des rumeurs qui circulent à son propos ' «Je fais ce que me dit ma tête».
Le dossier des dettes de l'EPTV
Les sujets s'enchaînent au rythme des questions posées par les confrères. «Savez-vous que l'EPTV n'a, à ce jour et depuis 4 années, versé aucun centime à la LFP. Sept clubs attendent la régularisation. Ces 7 clubs surendettés, et qui sont interdits de recrutement en Ligue 1 Mobilis. «La télévision publique nous doit 4 saisons de redevances (2020, 2021, 2022, 2023), ce sont les droits des clubs ce n'est ni celui de la LFP ni celui de la FAF, c'est une occasion de dire les quatre vérités ici, et ces droits appartiennent aux clubs, ce sont des milliards, c'est plus de 100 milliards....Il y a des clubs avec 20 milliards de dettes, d'autres avec 15 milliards et d'autres avec 7 ou 9 milliards, dont 2 clubs avec 2 à 3 millions de dinars, les autres c'est entre 5 à 6 milliards, les club ne doivent attendre le 4 septembre, si tout va bien...actuellement il n' y a pas de BF», a-t-il laissé entendre.
Synthèse de H. Hichem
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