Généralement c'est la tête qui est le chef de tout le corps, et c'est sous son impulsion que le cerveau enclenche l'ordre pour exécuter un mouvement. Le cerveau ou «mokh» ordonne et c'est la main ou le pied qui agit. La main peut saisir, manipuler, bousculer ou secouer quelqu'un. Idem pour le pied qui peut botter le tibia ou le train de quelqu'un pour le faire dégager. La main peut aussi prendre un bâton pour bastonner quelqu'un, elle peut aussi prendre une arme et agresser son prochain. La main est un membre qui exécute tout ce qui vient d'en haut. La main peut dérober et faire main basse sur des objets. Elle peut aussi faire de la délation en désignant quelqu'un avec son index. Elle peut aussi servir quelqu'un et lui donner des coups de brosse et applaudir quand il le faut pour plaire.Dans certain cas, elle peut caresser dans le sens du poil les épaules ou la main d'un ami pour le remercier. La main sans le cerveau ne sert à rien, et elle devient inerte quand derrière elle, il n'y a personne pour la diriger. Aussi, pendant ces moments de répit, la main devient immobile et veille comme une sentinelle et elle s'immobilise, en attendant de nouveaux ordres pour agir. La main, c'est l'homme de main du cerveau, et la tête, le centre nerveux et le siège de toutes les décisions. La médecine est la science du corps humain à qui l'on doit toutes ces connaissances médicales qui nous apprennent les merveilleuses et étonnantes fonctionnalités corporelles de notre organisme. Il était une fois dans la mythologie gréco-romaine la fabuleuse légende d'Esculape, le dieu de la médecine qui avait le pouvoir de guérir, et qui, pour avoir donné la vie et ressuscité les morts, fut foudroyé par Zeus, qui était très en colère contre lui, parce qu'il avait tenté de sauver les vies des mortels. Esculape avait un bâton de bois entouré d'une couleuvre, et son bâton n'était pas destiné à frapper son prochain, mais pour symboliser la médecine et la vie. Les blouses blanches, ou résidents de Mustapha, elles aussi ont été foudroyées par les tuniques bleues, comme Esculape, pour avoir osé réclamer plus de dignité dans ces moments difficiles que traverse ce pays malade. Les adeptes d'Hippocrate se sont trouvés dans la même situation qu'Esculape, il était une fois la légende. Le sang du caducée a encore coulé sous la matraque de la violence des dieux et des demi-dieux qui sont, eux aussi, très en colère contre les adeptes d'Hippocrate…
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Posté Le : 10/02/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Hamid Dahmani
Source : www.lequotidien-oran.com