Algérie

Le barrage de Bouhamdane accuse un déficit critique



Le barrage de Bouhamdane accuse un déficit critique
Le barrage de Bouhamdane, édifié par une société italienne, assure depuis début 2003 une alimentation en eau potable au chef-lieu de wilaya et aux localités de Hammam-Debagh, Houari Boumediène, Medjez-Amar, Roknia et Bendjarah par le biais d'une station de traitement des eaux.D' une capacité théorique de 185 millions de m3, cet ouvrage hydraulique accuse un déficit critique selon les dires du directeur des ressources en eau de la wilaya : "Nous disposons actuellement de 29 millions de m3 de ce précieux liquide géré par l'ADE qui s'efforce de lutter contre les fuites d'eau, les casses et le gaspillage, par le biais des agents de la police des eaux et des équipes d'intervention qui opèrent même durant les journées fériées et les week-ends. Mme la wali a réagi à cette situation en saisissant le ministère de tutelle, qui a accédé à sa requête en accordant, depuis début avril 2017, un transfert de 20 millions de m3 vers le périmètre d'irrigation de la wilaya de Guelma à partir du barrage d'Oued-Charef, wilaya de Souk-Ahras. En effet, elle a donné des instructions fermes au gestionnaire du barrage puisque les réserves existantes seront consacrées exclusivement à l'alimentation en eau potable, et l'irrigation des terres agricoles sera assurée par les lâchers d'eau à partir du barrage de Souk-Ahras." La campagne de la culture de la tomate industrielle n'est pas compromise en dépit d'une pluviométrie catastrophique qui perdure ces dernières années et inquiète au plus haut point les responsables locaux, les agriculteurs et la population qui appréhende des coupures récurrentes dans la distribution de l'eau potable. Les centaines de fellahs qui ont loué des terres agricoles et investi de grandes sommes d'argent en s'impliquant dans la culture de la tomate industrielle sont rassurés car ils peuvent irriguer à partir de l'oued Seybouse.Les craintes ont disparu et la campagne bat son plein, ce qui augure une bonne récolte, sachant que les rendements atteindront, selon les professionnels, des records de plus de 900 quintaux par hectare. Pour sa part, la wali a affirmé dernièrement : "Nous maîtrisons la situation et nous promettons une distribution satisfaisante d'eau potable dans tous les foyers durant le mois sacré de Ramadhan et la saison estivale. Toutefois, nous devons conjuguer nos efforts pour préserver cette ressource vitale en bannissant le gaspillage et en l'utilisant rationnellement car il est inadmissible que des véhicules soient lavés quotidiennement à partir du réseau d'eau potable. Les citoyens doivent apporter leur précieux concours et il reste à espérer la bénédiction divine par l'apport de pluies salvatrices."Hamid BAALI


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