Algérie

Le Barça relance le suspense



Le Barça relance le suspense
Après cette victoire, les Blaugrana reviennent à  hauteur du Real Madrid (37 points), mais les Catalans comptent un match de plus. Les Barcelonais, après àªtre complètement passés à  côté de leur première période, ont ensuite appuyé sur l'accélérateur, se montrant beaucoup plus réalistes que les Merengue, dont l'intensité aura baissé après la mi-temps. Les affaires ne pouvaient pas mieux commencer pour les Madrilènes qui ouvraient la marque à  la 24e seconde de jeu. Le coup d'envoi avait en effet à  peine été donné que Valdes, visiblement fébrile, manquait complètement son dégagement et offrait le ballon à  Di Maria. L'Argentin mettait Özil en position de frappe et, par un jeu de ricochet, le ballon arrivait jusqu'à Benzema qui ne s'est pas fait prier : le Français logeait le ballon sous la barre de Valdes (1-0) et inscrivait le but le plus rapide de l'histoire du clasico.          
Messi décisif     
Les Barcelonais ont mis un moment pour récupérer de cette douche froide. Messi  a bien essayé de rattraper immédiatement l'erreur de son gardien, en profitant d'une glissade de Sergio Ramos, mais il trouve sur son chemin un Casillas très rassurant (6'). La stratégie des Merengue semblait alors payer : les Barcelonais, pris à  la gorge, étaient incapables de tenir le ballon et les vingt premières minutes ont été entièrement madrilènes. A la 24e minute, les Blancs étaient même tout près de faire le break : Marcelo, déboulant plein axe, sert un Benzema décidément très inspiré, qui remet au centre pour Ronaldo, libre de tout marquage. Mais le Portugais a dévissé sa frappe (24'). Si les Catalans, réduits jusque-là à  un spectacle bien pauvre, sont restés alors dans le match, ils l'ont dû au génie de Messi et à  l'habileté d'Alexis Sanchez. A la demi-heure de jeu, la «Pulga» échappe au marquage de Lassana Diarra et glisse un ballon en or à  l'attaquant chilien. Ce dernier, d'une frappe à  ras de terre du droit, trompe Casillas et égalise (1-1). Après la pause, l'étreinte des Madrilènes, tellement impitoyable en première période, se relâche et le ballon commence enfin à  circuler au milieu entre Iniesta, Messi et Xavi. Et la réussite fait le reste : à  la 53e minute, Xavi tente sa chance en reprise de volée sur un ballon mal dégagé par la défense madrilène. Sa frappe, déviée par Marcelo, prend Casillas à  contre-pied (2-1).           
Le Real Madrid pris en contre      
S'ajoutait à  cela le manque d'efficacité des Merengue en attaque : à  la 64e minute, Ronaldo expédie à  côté des buts un ballon déposé sur sa tête par Xabi Alonso. Ironie du sort, les Catalans vont alors tuer le match sur un exercice dont les Merengue ont normalement
l'apanage : le contre. Lancé par Messi, Dani Alves déborde côté droit et délivre un centre au cordeau pour Fabregas qui, d'une tête plongeante, assure le 3-1 aux Blaugrana. Ecœurés par le réalisme extrême des Blaugrana, les Merengue jouent alors leur va-tout et Higuain vient prêter main forte à  Benzema en attaque. Mais les Blancs se montrent à  nouveau imprécis dans le dernier geste : Benzema envoie un centre tir à  ras de terre au second poteau sur lequel son compère était trop court (76'). Depuis les tribunes du stade Bernabeu, les supporters catalans chantaient alors : «Esto es futbol» (ça, c'est du football). Samedi, les Madrilènes ont payé cher pour apprendre que dominer n'est pas gagner.        


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