Le Barça, cette machine à buts

Les deux clubs ne se présenteront pas ce soir sur le terrain avec les mêmes honneurs à l'occasion de ce match de Ligue des champions. Beaucoup de choses se croiseront. Le FC Barcelone est mieux outillé sur le plan statistique et formation.
C'est un club expérimenté qui ne sait que gagner à chacune de ses sorties. Le Paris SG pourrait être une proie, pas facile mais qui ne peut en aucun cas, lui échapper, à commencer par le volet côté palmarès. Au plan national, les Blaugrana avec leurs 21 victoires au championnat d'Espagne, ont de quoi faire pâlir le club parisien, qui n'a remporté que deux fois le championnat de France. Au niveau mondial, deux titres pour le PSG contre 18 pour le Barça, 4 titres en Ligue des champions et aucun pour les Parisiens, de même pour la coupe des coupes où les Espagnoles décrochent 4 titres contre 1 pour les Français. Mise à part ces résultats, le chef des deux clubs est le même. Le propriétaire du PSG est bien le Qatar et chez le Barça, le Qatar en est le sponsor n°1. Sur un autre angle, le FCB façonne sa technique de jeu avec ses locaux formés dans le pays, soit 38 professionnels, un gros avantage pour ce club qui, contrairement aux Français, a importé de l'étranger et ne forme presque aucun 14. Le volet budgétaire est aussi significatif. l est de 480 millions d'euros pour le Barça et 300 millions pour le PSG et il semblerait que ce budget parisien sera très vite revu à la baisse puisque les Qataris voudraient s'en débarrasser en proposant un consortium d'homme d'affaires romains. Ce qui est difficile à croire. Mais cette information n'est toujours pas démentie. Enfin, le duel sportif de ce soir est en tout cas, loin d'être un casse tête mais plutôt un événement où les citernes financières ne seront que pleines. Les supporters du Barça n'aiment pas trop les maillots frappés d'une marque appartenant à la famille qui gère le PSG. «C'est dire que le sponsoring du Qatar marque un important tournant dans les valeurs du club sauf que pour le Barça qui reste le champion des victoires, est loin d'être le champion économique», souligne un journaliste espagnole. Les professionnels du football qui gardent un 'il très attentif sur le contenu du portefeuille du Barça, souhaitent que «le Qatar s'oriente plutôt sur un investissement publicitaire des différents clubs français, pays des droits de l'Homme que dans un club où le respect des droits n'existent pas». Drôle d'analyse de la part de cet expert qui souhaiterait prendre le wagon français que celui de l'Espagne. Sauf que les Qataris ne disposent d'aucun pouvoir de gestion dans le club espagnol comme c'est le cas au PSG qui n'a comme seul et unique objectif, éponger sa dette qui a atteint 600 millions d'euros. Mais s'il veut recruter et payer dix champions sur la même valeur «le club doit alors affronter la globalisation. Pour cela, il doit utiliser tous ses actifs, à commencer par les maillots», souligne le directeur financier du Barça.